Dimanche 13 mai 2012, des dizaines de millions de personnes à travers le monde ont célébré la Journée mondiale du Falun Dafa, pour commémorer le 20e anniversaire de la diffusion à grande échelle de la méthode, par son fondateur Monsieur Li Hongzhi.

A cet effet, tous les pratiquants hors de Chine, ont organisé des activités publiques et adressé leurs vœux d’anniversaire au fondateur.

Cette journée est généralement l’occasion pour de nombreuses personnes, de découvrir ce qu’est le Falun Dafa - une méthode traditionnelle chinoise pour le corps et l’esprit- et d’informer le public des persécutions qui sévissent actuellement en Chine contre le Falun Gong.

A Marseille, les pratiquants de la Provence Côte d’Azur et de l’Ardèche se sont rassemblés, sous l’égide de l’Association des Amis de l’Empire du Milieu, le 12 mai 2012, sur la place Félix Baret dans le 6ème arrondissement, autour d’un stand et le 13 mai au Parc Longchamp pour des démonstrations d’exercices.

Dès le matin du 12 mai, à 9h30, il avait été dressé sur cette place Félix Baret, un stand avec des panneaux présentant la persécution des pratiquants de Falun Dafa en Chine ainsi que les actions menées depuis 12 ans, par les associations de Falun Dafa dans le monde et certains élus de pays étrangers, contre les tortures du PCC.

Il faut dire que c’est à cause de la popularité grandissante du Falun Gong dans la Chine, de 1992 à 1999, avec près de 100 millions de pratiquants, que le parti communiste chinois a déclenché contre cette méthode, une violente campagne d’éradication nationale et de diffamation internationale, en juillet 1999. Malgré l'inquiétude des instances internationales et la réaction de certains pays, ayant intenté des recours judiciaires, il apparaît que ce génocide se perpétue encore aujourd'hui, tout en étant démenti par les dirigeants chinois.

Durant cette journée ensoleillée du 12 mai à Marseille, de nombreuses personnes attirées par les panneaux et photos exposés sur la place, ont fait part de leurs impressions.

Une jeune fille émue aux larmes a dit: «Que puis-je faire? Comment aider?». Un jeune homme arrive en trombe devant le panneau Stop à la persécution, et se dirige vers la feuille de pétition en disant: «Je veux signer pour que la persécution cesse!».

Plusieurs personnes  ont encouragé  les actions menées: «C’est bien ce que vous faites» ou «C’est important d’informer les gens». Un monsieur est resté interloqué et après avoir pris un flyer il a dit: «Comment voulez-vous que je réponde, je viens d’avoir l’information!».

Il y a eu aussi parmi les passants, deux personnes qui avaient été en Chine. Elles ont dits avoir remarqué que le système de répression était très présent là-bas, l’une d’elles a affirmé: «On a l’impression que les gens sont constamment surveillés par des civiles, ce que vous nous dites ne nous étonne absolument pas!».

Il y a eu aussi les manifestations de joie, d’un couple asiatique venant du Canada, qui a précisé avoir vu un stand comme celui-ci, en permanence devant l’ambassade de Chine au Canada. «Oh, nous sommes contents de voir cette manifestation ici!», ont-ils tous les deux ajoutés.

Une autre attitude à signaler est celle d’un homme adhérant au parti communiste français qui s’est intéressé au stand, attiré par les affiches sur la persécution. Il a longuement discuté avec une pratiquantes sur la situation des pratiquants de Falun Dafa en Chine et a pris tous les journaux et flyers pour son information, mais lorsqu’il lui a été présenté le journal les Neufs commentaires, il a préféré ne pas le prendre. Puis il est revenu le chercher quelques instants après.

Enfin, de nombreuses questions: pourquoi cette persécution, que pouvons-nous faire? Est-ce que ce que nous faisons donnera quelque chose? Autant de questionnements montrant l’intérêt des uns et des autres.

Le 13 mai, les pratiquants se sont rassemblés au Parc Longchamp pour faire des démonstrations d’exercices. Certains promeneurs se sont arrêtés pour regarder admiratifs la tranquillité des gestes et l’harmonie des mouvements, quelques personnes prenaient des flyers, d’autres ont posé des questions, d’autres encore ont souhaité être initiés et ont effectué les exercices sur place.