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L’horreur des camps de travaux forcés en Corée du Nord, dénoncée dans un nouveau rapport

Écrit par Jack Phillips, The Epoch Times
09.05.2012
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  • Kim Young Soon, qui a survécu à neuf années de prison dans un camp en Corée du Nord, essuie une larme lors de son témoignage à Capitol Hill, Washington, le 20 septembre 2011. (Saul Loeb/AFP/Getty Images)(Staff: SAUL LOEB / 2011 AFP)

Entre 150.000 et 200.000 Nord-Coréens prisonniers politiques sont actuellement détenus dans des conditions horribles du style goulag soviétique à travers tout le pays, explique un rapport publié mardi 11 avril 2012, par le Comité des droits de l’homme en Corée du Nord.

La deuxième édition du rapport The Hidden Gulag par le Committee for Human Rights in North Korea basé à Washington est fondé sur des entretiens approfondis avec 60 ex-gardiens et anciens prisonniers qui ont échappé au régime répressif communiste, ainsi que sur des images satellites d’endroits suspectés d’être des prisons et des camps de travaux forcés.

Dans les 245 pages du rapport, les goulags sont décrits dans les termes les plus durs possibles.

Les soi-disant malfaiteurs ou mauvais penseurs et jusqu’à la troisième génération de leur famille au sens large sont arrêtés par les autorités et déportés de force vers le kwan-li-so, sans aucun procès ou recours légal quel qu’il soit, le plus souvent isolés à vie avec un emprisonnement et des travaux forcés dans les mines, la coupe de bois, l’agriculture et dans d’autres entreprises similaires.

Les prisonniers vivent dans des conditions dures et inhumaines, maintenus intentionnellement dans une quasi-famine permanente et délibérée.

Le rapport explique que des peines sont infligées pour «avoir ramassé ou mangé des aliments sans autorisation», pour avoir volé de la nourriture pour le bétail, pour avoir perdu ou endommagé des outils, pour avoir été suspecté de sabotage, pour s’être plaint des conditions de vie dans les camps ou encore pour avoir eu des contacts sexuels avec d’autres prisonniers.

Il y a également des rapports dénonçant des avortements forcés ainsi que des assassinats de bébés si l’avortement a échoué au moment du transfert de la mère en Corée du Nord, généralement en provenance de Chine. La Chine maintient sa politique de déportation des Nord-Coréens malgré les rapports qui dénoncent les tortures graves et les souffrances que les déportés subiront une fois transférés.

Classé parmi les pays les plus pauvres au monde, la Corée du Nord se sert aussi des camps pour générer des avantages économiques.

«Le bois coupé par certains prisonniers dans les montagnes partent vers les usines qui fabriquent les meubles pour le gouvernement et les écoles», cite le rapport dans un exemple parmi d’autres.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.