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Irlande: Faible taux de participation pour maintenir le traité européen

Écrit par Alan McDowell, The Epoch Times
01.06.2012
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Le gouvernement en doute

  • L’arrivée d’un électeur à un bureau de vote lors du référendum sur le traité fiscal européen à Dublin, le 31 mai 2012. L’Irlande est le seul pays des 25 nations d’Europe qui soumette le pacte fiscal à un vote national. Le pacte, ratifié par tous les membres de l’UE à l’exception de la République Tchèque et le Royaume-Uni permet aux états membres de coordonner leurs politiques budgétaires et d’imposer des sanctions aux contrevenants.(攝影: / 大紀元)

Avec un taux de participation étonnamment faible le vote conclu jeudi soir par un référendum en Irlande sur le traité européen de la fiscalité représente une menace pour les projets du gouvernement. Celui-ci souhaite obtenir la permission par un vote approbateur pour la mise en place de contrôles budgétaires stricts dans la constitution irlandaise.

Le taux de participation est considéré comme un élément crucial dans les référendums irlandais mais un jeudi pluvieux et froid a conduit les électeurs indécis à rester chez eux. Le taux de participation fut faible chez les jeunes électeurs jusqu’en début d’après-midi, bien que certains bureaux de vote aient été témoins d’une activité intense jusqu’à leur clôture à 22 heures. Le taux de participation a considérablement varié à travers le pays, entre 20 et 50% avec une poussée tardive le soir ayant compensé l’inanité du matin et de l’après-midi, en particulier dans certaines zones rurales.

Le faible taux de participation dans les deux derniers référendums irlandais concernant l’Europe a provoqué leur rejet dans un premier temps, bien qu’ils aient été finalement acceptés après avoir été soumis à un second vote.

Le faible taux de participation a fortement aidé les opposants aux traités alors que les sondages annonçaient durant les semaines précédentes un vote OUI porté à 60 contre 40.

Le décompte a commencé vendredi matin avec les résultats préliminaires attendus à midi. Un sondage du journal RED C à la veille du référendum ayant annoncé qu’il y aurait un effet de balançoire léger penchant vers le NON durant la journée, ce qui est tenu pour être un phénomène des plus communs. Le sondage a aussi laissé entendre  que la seule différence fondamentale entre ce vote et ceux des référendums précédents serait qu’un vote OUI dont l’État s’est fait le promoteur permettrait de maintenir le statuquo budgétaire alors qu’un vote NON  mènerait à une situation des plus floues. Selon RED C, en cas de doute (le doute ayant tenu les électeurs jusqu’au jour du scrutin même), les électeurs auraient tendance à voter OUI pour maintenir le statuquo plutôt que d’affronter des changements incertains.

Bien que le traité ait été accepté par 25 pays membres de l’UE (le Royaume-Uni et la République Tchèque ont refusé le traité), l’Irlande est un pays (le seul d’Europe) où un référendum sur le pacte est une exigence constitutionnelle. Le traité a déjà été ratifié en totalité par trois États, la Grèce, le Portugal et la Slovénie, tandis que des nations comme l’Allemagne, la Pologne et le Danemark ont entamé un processus de mise en place.

Le gouvernement irlandais avait averti les électeurs qu’un rejet du traité conduirait à un déclin économique semblable à celui des Grecs pouvant mener à la perte de l’Euro comme valeur fiduciaire. Les partisans du NON ont traité ces considérations d’alarmistes soulignant qu’un OUI équivaudrait à voir la souveraineté de l’Irlande à décider de sa politique budgétaire s’affaiblir.

Version anglaise: Irish Turnout Low for Euro-pean Stability Treaty Vote

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