Prendre soin de notre environnement social pour une meilleure éducation

Écrit par Yvonna Gomes, The Epoch Times
16.06.2012

  • Il semblerait que ce que l’enfant de 4 ans voit et entend établisse une base dans son développement comportemental futur.(Staff: Peter Macdiarmid / 2005 Getty Images)

L’exposition des jeunes enfants à des scènes médiatiques violentes est en relation directe avec certains troubles du comportement que ceux-ci peuvent développer.

Une étude de l’Université de Montréal a récemment établi un lien direct entre la violence médiatique dont peut être témoin un enfant de 4 ans, son échec scolaire en deuxième année de primaire et son manque de sociabilité.

«On peut voir une corrélation entre l’exposition aux contenus médiatiques violents durant l’enfance et une augmentation des comportements sociaux problématiques comme le repli sur soi et l’agressivité, ainsi que de l’inattention à l’école», révèle Catherine Fitzpatrick chercheuse au Centre de Recherche du CHU Sainte-Justine (Montréal), dans un article publié par l’Université de Montréal.

Basant son étude sur l’enquête menée par l’ELDEQ (Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec) auprès de 2800 enfants nés entre 1997 et 1998, la chercheuse a observé que peu importe le sexe de l’enfant et la fréquence de son exposition à la violence médiatique, le lien pouvait systématiquement être établi avec des troubles comportementaux non pathologiques.

«L’effet est modeste, c’est-à-dire une hausse du risque de l’ordre de trois à quatre pour cent, mais il est significatif et persistant», affirme la chercheuse. «Mais plus l’exposition est fréquente, plus le risque est élevé».

Il semblerait donc que ce que l’enfant de 4 ans voit et entend, établisse une base dans le développement comportemental futur. Les informations que l’enfant reçoit dès son plus jeune âge peuvent créer des modèles de comportement qui lui servent de référence et qui peuvent l’accompagner toute sa vie.

«Les comportements antisociaux ne sont pas toujours violents: il peut s’agir d’un manque d’empathie envers les autres, d’anxiété ou de détresse émotionnelle qui entraîne un repli sur soi. Un tel état peut influer sur les résultats scolaires», révèle la chercheuse.

Selon l’article publié par l’université de Montréal, les scènes auxquelles les jeunes enfants avaient assisté représentaient des gestes faits dans l’intention de blesser physiquement ou psychologiquement quelqu’un.

Entre causes et conséquences

Selon un proverbe de la sagesse chinoise, le bien et le mal ont toujours des conséquences.

Dans notre vie quotidienne, nos bonnes intentions produisent de bons effets tandis que nos mauvaises intentions ont des effets négatifs sur notre entourage, mais également sur notre propre personne.

C’est d’ailleurs ce que suggèrent les études menées par le Docteur Emoto Masaru, docteur japonais en médecine alternative, qui a étudié le comportement de l’eau face aux informations qu’elle s’était appropriées.

En effet, il observa et photographia, à l’aide d’un microscope, les différents cristaux formés par plusieurs échantillons d’une même eau après congélation. Sur chaque échantillon, il avait inscrit des messages positifs ou négatifs, de très beaux cristaux se formaient dans l’eau congelée sous l’influence du message positif alors qu’une formation chaotique avait lieu sous l’influence du message négatif.

Le docteur Masaru a trouvé une application thérapeutique à ces résultats sachant que le corps humain est composé en moyenne de 70% d’eau. La médecine traditionnelle chinoise a toujours relié l’état de l’esprit avec celui du corps et conseille à ses patients de prendre soin d’émettre des messages positifs et de chercher le calme.

Au vu de ces résultats, on peut donc penser que lorsqu’une personne en insulte une autre, non seulement cela a un effet de détérioration sur la personne qui reçoit l’insulte mais également sur la personne qui l’émet.

Il semble donc important de prendre soin de maintenir un environnement positif pour l’éducation de nos enfants et pour notre propre bien-être.