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Les consommateurs du Royaume-Uni réticents à adhérer aux nouvelles méthodes de paiement

Écrit par Peter Collins, The Epoch Times
02.06.2012
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Selon une enquête, deux tiers des consommateurs pensent que les banques doivent conserver l’utilisation des carnets de chèques

LONDRES- Même avec toutes les avancées en technologies de paiement et les nombreux choix offerts, les consommateurs sont réticents à abandonner l’humble carnet de chèque.

Les études menées par Mintel, une société leader sur les études de marché, ont ainsi conclu que les deux tiers des clients des banques pensent qu’ils devraient avoir le choix d’utiliser un carnet de chèques.

«Il y a une forte tendance conservatrice parmi le public britannique, ce qui a été confirmé par le tollé et le retrait ultérieur, lorsque les banques ont essayé de supprimer l’utilisation des chéquiers. Mais payer par chèque coûte non seulement à la banque, mais en fin de compte, à nous tous», a déclaré Toby Clark, le chef des services financiers chez Mintel, dans un communiqué.

«Si les gens devaient payer un petit supplément pour avoir la possibilité d’utiliser un chèque, je ne suis pas sûr qu’ils seraient encore favorable au maintien de ce service». Même s’il y a de nombreux consommateurs qui souhaitent encore conserver le carnet de chèques, seule une faible proportion s’en sert effectivement. L’étude Mintel révèle que 21% de la population n’a même jamais utilisé de chèque et, en tout, moins de la moitié d’entre eux (45%) a payé par chèque dans les derniers mois. Les jeunes semblent moins intéressés par l’utilisation du carnet de chèques: 52% des moins de 25 ans n’ont jamais utilisé de chèque, et un quart (25%) n’ont pas payé par chèque dans les derniers mois.

Quant aux nouvelles technologies, M. Clark a déclaré: «Pour le moment, les consommateurs en sont principalement restés à l’essai et au test. Même s’il est plus probable que  les personnes qui ont été dotées de cartes sans contact seront plus sensibles à la fonctionnalité sans contact». «Cependant, l’étude Mintel montre qu’il y a aussi un énorme potentiel de changement. Il y a un intérêt particulièrement marqué pour la plupart des fonctionnalités offertes par les portables portefeuilles. Les fournisseurs de paiement doivent se préparer à une période de changement rapide s’ils ne veulent pas perdre le contrôle de la relation client».

Selon Mintel, une des raisons expliquant la réticence des gens à accepter de nouvelles méthodes de paiement est la crainte que celles-ci puissent conduire à des niveaux plus élevés de fraude. L’étude a révélé qu’au cours des cinq dernières années, tandis que les trois cinquièmes (57%) de la population conviennent qu’ils sont préoccupés par la fraude de paiement, seulement environ 30% ont effectivement été victimes d’une quelconque forme de fraude sur les paiements. Le plus commun est la fraude par carte bancaire, avec 14% de la population disant avoir été victime de ce genre de vol. Mais payer avec les nouvelles technologies n’est pas la seule méthode à risques, dit Mintel. Ils ont constaté qu’ un nombre similaire de personnes avaient perdu de l’argent en raison de vol d’argent ou de faux billets et pièces en euros: 8% s’étaient fait voler de l’argent et 5% avaient perdu de l’argent à la suite d’un délit de contrefaçon.

 «La question de la fraude sur les paiements est incontournable quand il s’agit de convaincre les consommateurs d’adopter de nouvelles méthodes de paiement. Naturellement, les gens se méfient de tout changement par rapport à ce fait, mais les craintes des consommateurs ne sont pas toujours reliées à la réalité», a conclu M. Clark. «Les menaces théoriques associées à une technologie plus récente sont souvent exagérées, tandis que les gens sont prêts à négliger les failles de sécurité bien réelles de technologies de paiement établies. Mais rationnelles ou non, ces craintes doivent être combattues pour qu’une nouvelle technologie de paiement puisse prospérer».

Une étude plus ancienne de Mintel avait constaté que les deux tiers (62%) des utilisateurs de smartphones et 71% des propriétaires de tablettes envisageraient d’utiliser leurs téléphones mobiles pour effectuer des paiements si ce service était offert par leur opérateur de téléphonie mobile. Cependant, seulement 8% des utilisateurs d’internet au Royaume-Uni ont déclaré qu’ils signeraient immédiatement pour ce service. «Bien que la plupart des gens se contentent du statu quo, il y a aussi une bonne proportion de la population qui est prête à envisager de nouvelles méthodes de paiement. Et tout au contraire, certains sont encore plus intéressés par les fonctionnalités supplémentaires de non-paiement que le passage au paiement par portable peut offrir, telles que, par exemple, des soldes et des alertes en temps réel, ou la possibilité de stocker des coupons de réduction sur un combiné et de les appliquer à la caisse», a conclu M. Clark.

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