JO 2012 : la flamme olympique en terre britannique

Écrit par Mary Cann, Epoch Time
21.06.2012

  • Ben Ainslie(攝影: / 大紀元)

La flamme olympique 2012 est partie d’Athènes le vendredi 18 mai. Elle voyagera près de 13.000 kilomètres et sera portée par 8.000 personnes qui se relayeront 70 jours durant autour des quatre nations du Royaume-Uni.

Des milliers de spectateurs enthousiastes étaient présents pour accueillir la flamme emblématique à son arrivée par le vol spécial de British Airways à la Royal Naval Air Station à Culdrose, marquant le début d’un périple qui se terminera au stade olympique de Londres le 27 juillet.

La foule est venue avec plaisir voir le passage de la flamme qui avait déjà parcouru plus de 3.000 kilomètres en Grèce. Elle a été allumée à Athènes le 10 mai, avant d’être remise à la Princesse Anne le 17 mai.

Le lendemain, la Princesse Anne a accompagné la flamme placée dans une vasque pour prendre l’avion qui l’a emmenée de la Grèce à Londres. Dans la capitale anglaise, David Beckham a allumé le flambeau sur le tarmac pour marquer son arrivée historique en Grande-Bretagne.

Le voyage de dix semaines a commencé au pied du célèbre panneau multidirectionnel du Land’s End. La flamme passera par toutes sortes de terrain, avec des modes de transport divers et multiples, avant d’atteindre son apogée à la cérémonie inaugurale des jeux.

Pourquoi la flamme olympique fascine-t-elle les peuples du monde chaque fois qu’elle entame un nouveau voyage ? La réponse se trouve peut-être dans le symbolisme historique du transport du feu qui plonge profondément dans le thème central de la légende grecque.

Selon le mythe, le fils du Titan Japet, Prométhée, aurait volé le feu que Zeus avait caché aux hommes. Il le leur a rendu, leur apportant ainsi la lumière. Il est à noter que les flambeaux de relais originaux étaient de vraies torches symbolisant le passage du feu des dieux aux hommes.

Le mythe incarne l’espoir d’une civilisation terrestre qui profite à l’humanité grâce aux réalisations humaines qui sont en harmonie avec les forces élémentaires de la nature. Il n’est peut-être pas surprenant que nos contemporains, affligés par la ruine de l’économie mondiale, les insuffisances des partis politiques et la pléthore de soucis qui peuple la vie moderne, soient enthousiasmés par un évènement invitant à la spiritualité et à l’idéalisme.

Des églises ont organisé « un relais de prière » aux 70 haltes sur le parcours de la torche.

En d’autres occasions récentes, les relais ont servi à présenter avec force quelque chose de plus grand. Un exemple remarquable est la perturbation du relais de la flamme olympique de Pékin, qui a obligé les organisateurs à l’interrompre, afin de ne pas servir de tremplin aux manifestants.

Dix points à connaître sur la flamme

1 - Chaque année olympique, c’est une nouvelle conception de la torche.

2 - La torche est fabriquée à partir de matériaux légers comme l’aluminium, voire du verre (Salt Lake City en 2002).

3 - La flamme est alimentée pour du long terme, avec des combustibles comme le magnésium. Cette année, la flamme contient du propane et du butane. Certaines torches ont utilisé de l’huile d’olive.

4 - Les torches modernes utilisent des systèmes de gaz sous pression pour rester allumées.

5 - À la fin du relais, les porteurs peuvent garder le flambeau qu’ils ont transporté ainsi que l’uniforme.

6 - Pour le transport aérien, les torches sont placées dans des récipients spéciaux semblables à une lampe de mineur pour se conformer aux lois de l’aviation relatives au transport du feu.

7 - Au cours du trajet, les relayeurs sont accompagnés par une équipe du COJO (Comité d’organisation des Jeux olympiques) pour assurer la sécurité et maintenir la flamme allumée le cas échéant.

8 - La technologie a été adaptée afin de maintenir la combustion sous-marine de la flamme au cours d’un relais dans le passé : la traversée de la grande barrière de corail à Sydney en 2000.

9 - La forme triangulaire de la torche 2012 fait référence aux trois nominations de Londres pour les Jeux olympiques : 1908, 1948 et 2012.

10 - La torche 2012 est perforée de 8.000 trous distincts qui représentent chaque porteur de la flamme olympique.

En 2008, les opposants ont mis en évidence l’hypocrisie d’un gouvernement qui connaissait en apparence une croissance économique plus forte que le reste du monde et qui accueillait les jeux, tout en continuant à commettre des atrocités choquantes qui violaient les droits de l’homme. Cela a jeté le discrédit sur le régime chinois que beaucoup découvraient en contradiction avec l’éthique d’une compétition de bon aloi et de fair-play humaniste.

L’adhésion populaire à cet idéalisme est davantage illustrée par la contestation des pratiques utilisant des produits dopants par les uns pour tricher, alors que les autres travaillent dur pour atteindre naturellement le sommet de leur forme physique et dans le respect des règles convenues.