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Marseille – Exposition de photos sur la persécution du Falun Gong en Chine

Écrit par Christine Modock, Epoch Times
25.06.2012
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  • Une des grilles de l’Exposition photos qui a suscité beaucoup d’émotion.(攝影: / 大紀元)

Ce vendredi 22 juin à 18h30, le vernissage de l’exposition de photos sur la Persécution du Falun Gong en Chine, a eu lieu à la Maison d’Amnesty International, au 159, boulevard de la Liberté, à Marseille.

Les trois associations engagées dans cette action pour la défense des droits de l’homme, étaient:

 

Amnesty International de Marseille avec le concours de son représentant Chine.

ACAT – Action des Chrétiens pour l’Abolition des Tortures représentée par Mr. Eric Griffe

AEM – Les Amis de L’Empire du Milieu, avec sa présidente Mme Géraldine King.

Ces trois associations se sont mobilisées pour dénoncer d’une même voix la barbarie et les actes criminels du gouvernement chinois, à l’encontre de personnes pacifiques qui appliquent une philosophie de vie, basée sur les valeurs «Authenticité, Bienveillance, Tolérance» et pratiquent des exercices de qigong appelés Falun Dafa ou Falun Gong.

Le représentant de la section de la Chine d’Amnesty International de Marseille, a ouvert l’exposition par un discours de bienvenue, dans lequel il a rappelé le Rapport 2011 d’Amnesty International qui signale des appels d’urgence lancés au Gouvernement chinois, pour la protection de deux pratiquants de Falun Dafa. Il demande que la Chine respecte sa propre Constitution et donne ensuite lecture de l’article 36 de la Constitution chinoise de 1982 qui stipule:

«Les citoyens de la République populaire de Chine jouissent de la liberté de religion. 

Aucun organisme d’Etat ni aucun groupement social ni aucun individu ne peuvent forcer un citoyen à avoir ou à ne pas avoir de religion, ni faire de discrimination à l’égard d’un croyant ou d’un non-croyant.

L’Etat protège les pratiques religieuses ordinaires. Aucun individu ne peut utiliser la religion aux fins de troubler l’ordre social, la santé des citoyens, nuire au système éducatif de l’Etat.

Les groupements religieux et les affaires religieuses ne doivent subir aucune domination étrangère».

Le représentant d’ACAT a mis l’accent sur l’implication de son association contre les tortures en Chine.

Monsieur Harold King, de l’AEM, a remercié les participants de cette exposition et présenté le Falun Dafa depuis son origine. Puis, il a évoqué la situation dramatique des pratiquants de Falun Dafa en Chine qui sont toujours détenus et torturés, malgré de nombreux appels à l’arrêt des persécutions.

Il a ensuite expliqué l’exposition de photos, qui relate en images et explications, l’histoire du Falun Dafa: son succès de 1992 à 1999 avec près de 100 millions de pratiquants en Chine, puis à partir du 25 juillet 1999, les arrestations des pratiquants, le début des persécutions avec des photos montrant le degré des tortures infligées aux pratiquants, et ensuite le rassemblement des pratiquants du monde entier, marquant la résistance pacifique pour réclamer l’arrêt des persécutions du Falun Gong.

Puis Mme Shuqi LIU, une réfugiée politique chinoise de 27 ans qui a subit la torture en Chine a parlé de son expérience de pratiquante ainsi que les tortures qu’elle a endurées en Chine. Elle a présenté un diaporama, sur le sort des enfants de pratiquants, dont les parents ont été arrêtés et qui sont devenus des SDF, livrés à eux mêmes, sans nourriture, sans logis, en proie à toutes sortes d’agressions.

Beaucoup de questionnements du public

  • Une pratiquante victime de la persécution aidée de la traductrice, expose les évènements qu’elle a vécus.(攝影: / 大紀元)

Pourquoi un tel acharnement des instances politiques de la Chine contre le Falun Gong? Quelles fautes ont bien pu commettre le Falun Gong pour susciter des réactions aussi violentes? Pourquoi des actes aussi horrible pour éradiquer le Falun Gong? Quel danger représente cette discipline pour le Gouvernement? 

Ceux qui ne connaissaient pas cette situation et la découvraient pour la toute première fois, ont été vraiment bouleversés face à cette persécution. La plupart ne comprenait pas qu’au XXIème siècle, des atrocités de ce genre puissent encore exister. Il y a, à leur avis, une telle disproportion entre la violence des actes du PCC et le comportement pacifique des pratiquants, qui font leur méditation et appliquent de bons principes pour être de bonnes personnes.

Il faut savoir qu’en 1999, lorsque le PCC a interdit la pratique du Falun Dafa, brûlé les livres de Zhuan Falun, arrêté les personnes exerçant leur pratique sur les places ou dans les jardins publics. Les pratiquants arrêtés étaient torturés, limogés, quelquefois tués, s’ils n’acceptaient pas d’être «transformés» par les agents du Parti. Le récent Rapport de 2011 d’Amnesty International donne un aperçu réaliste de la situation, il indique: «Le Falun Gong est un mouvement spirituel que de nombreuses personnes en Chine ont rejoint dans les années 1990. À la suite d’un rassemblement pacifique organisé sur la Place Tiananmen en juillet 1999, les autorités ont interdit ce mouvement et lancé une longue campagne d’intimidation et de persécution. Les autorités ont poursuivi leur campagne systématique et souvent violente menée à l’échelle nationale contre le Falun Gong qui est interdit en tant que ‘culte hérétique’. Cette campagne, qui se situait dans sa deuxième année, visait à améliorer sur une période de trois ans le taux de ‘transformation’ des pratiquants du Falun Gong. Les pratiquants qui ont été arrêtés ont été placés dans des hôpitaux psychiatriques ou des centres de ‘rééducation par le travail’, officieusement appelés ‘centres de lavage de cerveaux’, une forme de détention administrative appliquée sans inculpation, ni jugement, ni contrôle d’une autorité judiciaire, condamnés à de lourdes peines de réclusion ou incarcérés dans des centres de détention spécialisés dont la mission est de ‘transformer’ les pratiquants du Falun Gong, en les obligeant à renoncer à leurs convictions religieuses, souvent au moyen d’actes de tortures ou d’autres mauvais traitements.

  • Les initiateurs de cette exposition de photos, les représentants d’Amnesty International Marseille, ACAT région PACA, Présidente AEM.(攝影: / 大紀元)

Au cours de ce processus, les pratiquants subissaient des pressions, souvent sous la forme de tortures physique et psychologique, destinées à les faire renoncer à leurs convictions et à leur pratique du Falun Gong. Ceux qui s’y refusaient risquaient d’être maltraités ou torturés à des degrés de plus en plus graves».

Parallèlement, tandis que des personnes innocentes étaient incarcérées, torturées, vidées de leurs organes en Chine, les pratiquants du Falun Dafa de la Chine et du Monde, ont dénoncé sans relâche les actes criminels du PCC pour demander l’arrêt de cette persécution.

Ces revendications durent depuis treize ans. Et, maintenant, parce que les Gouvernements étrangers, les instances politiques étrangères, les associations diverses et personnalités qualifiées, ont fait savoir leur désapprobation, certains pays ont même intenté des procès, certains chefs d’Etat ont écrit ouvertement au Gouvernement chinois… cela a provoqué une réaction: la crainte pour le PCC d’avoir une mauvaise image dans le monde.

Ainsi, à cause de ces différentes réactions venant de l’étranger et particulièrement le Rapport de David Kilgour, sur le prélèvement d’organes des pratiquants de Falun Gong, maintenant le PCC ne maltraite plus ouvertement les pratiquants de Falun Gong comme au début de la persécution, il le fait actuellement d’une manière beaucoup plus insidieuse.

Ce n’est certes pas mieux, mais cela marque l’inquiétude de ce pays d’être mal jugé et surtout sa peur d’une répercussion de ces évènements sur sa balance commerciale. Donc, le problème reste entier, la persécution des pratiquants de Falun Gong perdure et elle doit cesser immédiatement. Pour cela, la pression internationale doit se renforcer, que ce soit les instances politiques, publiques, privées ou personnalités qualifiées, toute personne morale ou physique, doit se positionner face à cette persécution et faire porter son message à la Chine.

Cette exposition à Marseille, est un appel à la volonté de faire émerger les cœurs qui seront touchés par ces photos, pour dire avec force au Gouvernement chinois: «Arrêtez de persécuter les pratiquants de Falun Gong».

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