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Les fonctionnaires de la sécurité publique quittent le Parti en prévoyant sa fin

Écrit par l’équipe d’Epoch Times
26.06.2012
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  • Les caractères chinois signifient u00abQuitter le Parti communiste chinois».(攝影: / 大紀元)

En Chine, les fonctionnaires de la sécurité publique – et les autres – ne cachent plus qu’ils se sentent mal à l’aise au sujet de la situation en Chine et ressentent le besoin de quitter le Parti communiste chinois (PCC).

Un ancien policier de Pékin qui a déjà quitté le Parti en utilisant un pseudonyme a dit: «La chute de Bo Xilai m’a donné un sentiment d’incertitude et je continue à craindre un désastre imminent. La chute de Bo Xilai – l’un des fonctionnaires les plus corrompus parmi les dirigeants du PCC – annonce certainement la fin du PCC».

«L’ampleur des crimes commis par le Bureau de la sécurité publique (la  force policière en Chine) est inimaginable. La violation des lois que vous êtes en charge de faire respecter est un acte qui peut être punit seulement par la peine de mort. Mais je pense que le bien et le mal finiront par être jugé, aussi je prie pour que le Ciel protège ceux d’entre nous qui ont quitté le PCC».

Mme Lee, une bénévole qui aide les gens à quitter le PCC, a parlé de son expérience d’aider un agent du «bureau 610» à quitter le Parti. Le bureau 610 est un organe secret du Parti créé par le régime chinois dans le seul but de persécuter les pratiquants de Falun Gong.

Au début, l’agent parlait brutalement à Mme Lee, mais après lui avoir parlé pendant 40 minutes, il a changé son ton et lui a donné son nom, celui de sa femme, de son enfant et de quinze autres personnes. Il a demandé à Mme Lee de les aider à quitter le Parti.

Deux chefs des commissariats  de police ont également quitté le PCC après avoir parlé avec Mme Lee. Ils lui ont donné environ quarante noms d’amis et de parents qui étaient membres du Parti communiste, de la Ligue de la jeunesse ou des Jeunes pionniers et ont demandé à Mme Lee, de les aider à démissionner.  Un des chefs a même confié à Mme Lee ses anciens problèmes d’alcool, de tabagisme et de promiscuité sexuelle.

Selon un policier de Pékin, la situation politique actuelle en Chine a laissé, dans son commissariat, chacun dans un sentiment d’incertitude, y compris le chef et le secrétaire (le secrétaire est le fonctionnaire du PCC en charge du commissariat). Sa propre inquiétude découle de la pensée que les dirigeants chinois pourraient un jour mettre fin à la persécution du Falun Gong et déclarer les pratiquants innocents. Comment alors pourrait-il, en toute conscience, faire face à ce qu’il a fait dans le cadre de la persécution?

Il a décidé de cesser de participer à la persécution. «Si on m’ordonne de pourchasser les pratiquants de Falun Gong la nuit, je vais trouver un prétexte pour filer» a-t-il expliqué. «Si quelqu’un vient dénoncer un pratiquant, je vais l’ignorer».

De nombreux policiers en Chine ont cherché des bénévoles du mouvement «quitter le PCC» et leurs ont demandé de les aider à démissionner du PCC. Dans certains endroits, des villages entiers et des entreprises ont déjà démissionné du PCC.

 

Zheng Yang, un autre bénévole du mouvement pour quitter le PCC, a récemment aidé le secrétaire du Parti d’une grande entreprise d’Etat à démissionner du Parti. Le secrétaire du Parti a dit qu’il sentait qu’une révolution allait bientôt se produire en Chine «que ce sera comme en Russie et l’auto destruction du régime sera inévitable».

Il a dit: «La corruption à l’intérieur du Parti n’est pas quelque chose qui est facile à traiter. Les citoyens ordinaires sont tous très critiques à l’égard du PCC, mais il n’y a aucun moyen pour qu’ils s’expriment ouvertement».

Le secrétaire du Parti a ajouté: «Cependant, les citoyens ordinaires ont tous conscience de la corruption du PCC, particulièrement après l’incident  de la place Tian An Men en 1989. Pourtant, ils n’en parlent pas vraiment, car rien ne va bouger même s’ils en parlent».

Selon ce secrétaire du Parti, la situation économique actuelle de la Chine est dans une très mauvaise passe. «Les choses deviennent de plus en plus difficiles. Même si Hu Jintao et Wen Jiabao quittaient leurs postes, ils laisseraient Xi Jinping dans une position difficile de dirigeant – particulièrement s’ils se retirent cette année dans la situation économique précaire de la Chine».

«De nombreuses entreprises ont dû diminuer de 30 % le salaire de leurs employés et retirer les avantages qui leurs étaient accordés. L’état d’esprit des gens dans tout le pays est actuellement très bas et malgré cela chacun doit encore travailler». Il estime que des changements importants  sont sur le point de se produire en Chine, y compris la chute du PCC.

Plus de 118 millions de Chinois ont déclaré leur retrait du PCC et de ses organisations affiliées depuis 2004.

Note de l’éditeur: cet article parle de la  déclaration solennelle que font les Chinois en renonçant au PCC et à ses organisations affiliées. De telles déclarations sont soumises au site affilié à Dajiyuan, la version chinoise d’Epoch Times. Le mouvement pour démissionner du PCC, appelé «Tuidang» en chinois, a commencé fin 2004, après la publication des «Neufs commentaires  sur le Parti communiste chinois» dans Epoch Times. Cette série éditoriale dresse une image  non censurée sur la nature et l’histoire du PCC. Ces déclarations présentent une manifestation rare et sincère du déroulement de l’histoire: le peuple chinois tournant le dos au Parti communiste, choisissant la conscience au confort et inaugurant pacifiquement une future Chine libre de la domination du Parti.

Version anglaise: Domestic Security Officials Quit Party, Sensing Its End

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Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.