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Restriction du pouvoir militaire en Égypte

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
28.06.2012
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  • L’armée égyptienne monte la garde près d’un bureau de vote destiné aux femmes, 17 juin, Caire, Égypte.(Staff: Daniel Berehulak / 2012 Getty Images)

Ce mardi un tribunal égyptien a décidé d’enlever à la police militaire le droit d’ arrêter les civils, l’attitude dénoncée comme une manœuvre d’urgence permettant la promotion d’un État de droit bien trop semblable à l’ancien gouvernement tant détesté d’Hosni Moubarak.

L’avocat et l’ancien candidat à la présidentielle Khaled Ali a  déposé une requête contre cette loi un mois plus tôt et selon le journal d’État Al-Ahram, le tribunal administratif du Caire s’est penché en sa faveur.

Le ministère de la justice égyptienne a publié un décret le 13 juin autorisant les policiers militaires à arrêter des manifestants. Alors qu’avant seule la police avait l’autorisation d’arrêter les civils, cet acte a fortement rappelé l’état d’urgence sous Moubarak.

Selon Reuters le juge de la Cour Ali Fikry aurait déclaré: «Le tribunal a bloqué la décision du ministre de la justice permettant aux militaires et aux officiers du renseignement de pouvoir faire des arrestations».

Selon la BBC, lorsque cette loi a été instaurée en ce début de mois, les militants et politiciens ont dénoncé «un contournement flagrant de la fin officielle de l’état d’urgence». Selon un rapport, «la restriction pourrait être à l’origine de contraintes bien pires que ceux de l’état d’urgence».

Le tribunal du Caire doit aussi se prononcer quant au fait de savoir si la décision de dissoudre le parlement par le SCAF (Conseil Suprême des Forces Armées) était légale.

Version anglaise: Egypt Voids Military Arrest Powers

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