Écrit par David Vives, Epoch Times

«Non seulement le pays est tout entier derrière les Jeux», mais les Britanniques sont aussi «très doués pour accueillir les gens du monde entier», nous assure David Cameron qui accueille les JO les plus chers de l’histoire – près de 12 milliards d’euros. La frénésie bat son plein autour de ce grand rassemblement sportif et ne cesse de nous en apprendre sur la capacité de surenchère, d’imagination et de quête de sens que représente cet évènement.

Selon un chercheur, les athlètes ont atteint 99% de leur potentiel, rendant le record difficile à atteindre, mais ce qui est rare est précieux. 6.250 contrôles anti-dopage seront réalisés au cours de ces JO. Quelques chiffres, entre autres: 10.490 athlètes, 70.000 bénévoles, 302 médailles, 40.000 policiers, 3.000 militaires, 50.000 Big Mac.

Les JO sont également un grand théâtre qui recèle de toutes sortes d’histoires. Par exemple, un coureur d’Afrique de l’Ouest s’est enfui de son camp d’entraînement dans le Yorkshire et s’est présenté dans un commissariat pour demander le droit d’asile –  fréquent, paraît-il. Dans un autre registre, les drapeaux de l’équipe de football dames nord-coréenne ont été remplacés par des drapeaux sud-coréens. Le Premier ministre s’est excusé de cette «malencontreuse» confusion.

Les enjeux politiques sont également forts. Le régime chinois a peu apprécié la colère des Américains qui ont décidé de remplacer le Made in China de leur maillot par des maillots américains. Le régime aurait également fait pression sur le gouvernement britannique, ne supportant pas de voir le drapeau taïwanais flotter dans la capitale. Les Taïwanais ont été contraints de remplacer leur drapeau national par celui de leur délégation – tout comme aux JO de Pékin en 2008. 

La cérémonie, qui s’est déroulée hier soir, a tenu en haleine quatre milliards de téléspectateurs. On a pu voir l’imagination britannique se déployer dans un décor féerique, avec au programme: une reine sautant en parachute pour de faux, un Mr Bean déchaîné interprétant Les Chariots de feu au synthé,  un décor olympique en suspension au-dessus du stade, un défilé des délégations d’une durée d’une heure et demie. Au programme, des éléments de la culture britannique comme la diction de La Tempête de Shakespeare, des Mary Poppins tombant du ciel ainsi que de la pop rock britannique avec des compositions des Beatles, des Rolling Stones, des Clash, d’Eurythmics, de Queen… Sir Paul McCartney a conclu cette cérémonie par son interprétation de Hey Dude. Un pari réussi pour la Grande-Bretagne, avant le début de la compétition.

 

 

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