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Le cyber-espionnage chinois s’intéresse à l’Elysée

Écrit par David Vives, Epoch Times
12.07.2012
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  • Palais de l'Elysée, photo prise le 16 mai 2012. (AFP PHOTO/Bertrand Guay)

D’après Laurent Fabius, la France et la Chine entretiennent une  «relation stable».  Selon plusieurs sources, ces derniers mois, l’Elysée aurait été victime d’assauts répétés de cyber-attaques venant d’Asie, très probablement de Chine.  La dernière en date, entre le 6 et le 15 mai, période de l’arrivée de François Hollande à l’Elysée, aurait été si grave, que les services gouvernementaux spécialisés auraient passé trois jours à reconstruire totalement le système d’information. Officiellement, pour «préparer la transition».

Le passage sous silence de ces attaques vient de l’impossibilité actuelle, de la part de la France, à pouvoir protéger ses systèmes informatiques. L’année dernière, Bercy et Areva avaient également été victimes de cyber-attaques, les failles de la sécurité auraient permis aux pirates d’avoir accès à un grand nombre d’informations très confidentielles. On estime que ces attaques coûtent chaque année à la France 1% de son PIB.

Les preuves directes sont rares, néanmoins, beaucoup d’éléments permettent de penser que c’est le gouvernement chinois qui tire les ficelles, de façon très organisée. Après une enquête difficile, il a été établi que des services spéciaux appartenant à l’armée de libération du peuple, localisés avec précision, lancent des attaques très précises à intervalles réguliers et sur les mêmes périodes, faisant penser aux horaires d’ouverture et de fermeture des bureaux. Les hackers «experts» préparent les attaques, qu’exécutent de secondes mains; après s’être introduits dans les sites sensibles, ils copient les nouvelles données ou fichiers, puis les rapatrient en Chine.

Selon Ned Moran, du Terrorism Research Center,  le gouvernement chinois a compris qu’«au lieu de bâtir un réseau d'espions pour voler des informations, on peut faire la même chose à très bas coût et à moindre risque grâce à des cyber-attaques». Le sénateur Jean Marie Bockel rendra le 18 juillet un rapport très attendu sur l’inadaptation du dispositif français de cyber défense au risque de piratage.

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