Écrit par Jack Phillips, Epoch Times

 

Le gouvernement turc a annoncé ce jeudi avoir le droit d’attaquer les membres du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en Syrie, accusant Damas de leur laisser le champs libre dans plusieurs régions du pays.

Selon Al Bawaba, site d’informations, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan aurait déclaré en se rapportant à ce qu’il avait vu à la télévision turque: «Ils essaient maintenant de créer une situation conforme à leurs intérêts en affichant les portraits des chefs de l’organisation séparatiste terroriste».

Faisant référence au PKK, le Premier ministre a déclaré que le président Bachar el-Assad avait «donné cinq provinces du Nord aux Kurdes et à leurs organisations terroristes».

Les rebelles du PKK et la Turquie se battent depuis 1984. Les États-Unis et d’autres gouvernements occidentaux considèrent le PKK comme une organisation terroriste, le PKK ayant également des bases et une forte présence dans la région semi-autonome du Kurdistan irakien, région qui partage une petite frontière avec la Syrie du Nord.

«Il n’y a pas à discuter, c’est évident. C’est notre rôle de poursuivre les insurgés du PKK en Syrie», a fait remarquer RT Erdogan.

Autrefois bons alliés, les relations entre la Turquie et la Syrie se sont néanmoins dégradées au cours des derniers mois, notamment après que la Syrie ait abattu un avion de chasse turc du type F-4 jet. La Turquie a aussi déployé des batteries antiaériennes, des troupes et de l’artillerie lourde près de la frontière.

Après 16 mois de violence des dizaines de milliers de réfugiés syriens ont gagné la Turquie.

Version anglaise: Turkey Warns It Will Attack Rebel Kurds in Syria