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Les médias chinois parlent beaucoup du triste record des greffes d’organes

Écrit par Olivia Li, Epoch Times
31.07.2012
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  • Une simulation du prélèvement d’organes effectué par le régime communiste chinois sur les pratiquants de Falun Gong lors d’un rassemblement le 13 septembre 2006 à Tokyo. (Clearwisdom.net)

Avant le changement de direction du régime chinois lors du prochain 18ème Congrès national du Parti, un article surprenant du Beijing News a constaté un record établi en Chine dans le domaine des transplantations d’organes.

Le rapport, qui a été largement diffusé par de nombreux médias d’Etat chinois,  indique que 1,5 millions de patients sont en attente de greffe chaque année, tandis qu’au cours des deux dernières années, on ne comptait que deux cent donneurs.

L’article du Beijing News constatait «qu’entre 1999 et mai 2012, il y a eu soixante douze dons d’organes  à Shenzhen. La plupart de ces dons se sont produits après le lancement du programme national de dons d’organes en 2010. Ce chiffre est décevant, surtout lorsqu’on le compare avec les 1,5 millions de personnes dont la vie repose sur la chance de trouver un organe qui leur convient». Malheureusement, ce rapport ne parle pas du nombre de prisonniers qui ont été exécutés pour leurs organes ni de combien ce chiffre «décevant» a augmenté grâce aux prisonniers exécutés.

Bien que les médias étatiques chinois aient parlé en mars au sujet de l’intention de la Chine de cesser la pratique de prélèvements d’organes sur les prisonniers, le raisonnement ne reposait pas sur des questions des droits de l’homme, mais plutôt sur le taux élevé d’organes infectés, selon un article du New York Times qui citait les informations de Xinhua. En mars 2012, Epoch Times a publié un article citant Legal Daily (un journal chinois quasi-officiel), déclarant que Huang Jiefu, le vice ministre de la Santé, avait admis que la principale source de greffes d’organes provenait de prisonniers exécutés en raison de la pénurie de donneurs.

A ce moment critique, lorsque les autorités communistes chinoises cherchent à préserver la stabilité avant le 18ème Congrès national du Peuple, une si grande  diffusion des statistiques sur les transplantations d’organes semble inhabituelle – pourtant les chiffres ne correspondent pas avec la pratique largement répandue des prélèvements d’organes sur les prisonniers exécutés.

L’Organisation mondiale pour enquêter sur la persécution du FG (WOIPFG) a publié un rapport qui citait les chiffres officiels de la Chine en indiquant que le nombre réel de transplantations a augmenté de façon spectaculaire depuis que le PCC a commencé la persécution du Falun Gong en 1999.

Depuis le début de la persécution en 1999, ces chiffres se sont  rapidement multipliés - de 118 greffes de foie en 1999, 254 en 2000 et 486 en 2001. En 2003, ce nombre a fait un saut pour dépasser 3.000 greffes, indiquant une augmentation spectaculaire de l’approvisionnement en organes à l’échelle nationale depuis 1999, selon le rapport de WOIPFG. Ce rapport a pris les greffes de foie comme exemple, parce que sans cet organe le donneur ne peut  pas survivre.

Entre le 1 janvier 2005 et le 24 juin 2007, le registre de transplantation de foie en Chine a enregistré 9.911 transplantations. De nombreux hôpitaux en Chine indiquaient qu’il leur fallait seulement une ou deux semaines pour trouver un organe compatible, ceci est un contraste frappant avec les autres pays où il fallait attendre en moyenne de deux à trois ans.

Les chiffres réduits du rapport du Beijing News qui a été largement republié par d’autres portes paroles officiels, pose des questions  sur ses implications.

Lan Shu, l’analyste de la Chine sur la chaine de télévision New Tang Dynasty, basée à New York et principalement diffusée en langue chinoise, a dit lors d’un entretien téléphonique que face à la forte pression internationale et à des protestations internes continuelles, les autorités communistes chinoises sont en train de se préparer une voie de secours.

Selon les paroles de Lan: «Parmi les scénarios possibles, l’un est l’effondrement final de l’ensemble du système communiste. Une autre possibilité est que les dirigeants de haut niveau sacrifient une partie du système en trouvant des boucs émissaires».

A son avis, la première option serait préférable.

Version anglaise: Chinese Media Widely Report on Dismal Organ Transplant Record

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.