Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Le Royaume Uni examine le fiasco de la sécurité olympique

Écrit par Alex Johnston, Epoch Times
19.07.2012
| A-/A+
  • Londres, le 17 juillet 2012. Le panneau de la G4S affiche : u00abLondres 2012, centre de recrutement et de formation du parc olympique». (Oli Scarff/GettyImages)

Le chef de la direction de G4S, la société ayant la responsabilité de superviser la sécurité des jeux olympiques de Londres, a déclaré qu’il n’aurait jamais imaginé que son entreprise ne serait pas de taille à prendre en charge l’événement sportif, s’avérant incapable de fournir le nombre requis de gardiens.

Selon la chaine de télévision Sky News, Nick Buckles aurait admis lors d’une enquête parlementaire que la situation s’est transformée en un «humiliant capharnaüm» et que la réputation de son entreprise a été gravement endommagée.

Buckles a reconnu que son entreprise, la deuxième plus grande entreprise de sécurité au monde, serait incapable de fournir les dix-mille hommes promis à l’origine pour assurer la sécurité des jeux. Jusque-là sa société a fourni 4200 gardes, mais il a déclaré qu’un total de 7000 gardes serait prêt d’ici au début de l’événement.

«Il est clair que nous regrettons d’avoir signé ce contrat mais maintenant nous devons nous dépasser et livrer ces gardes», a-t-il déclaré s’en rapportant aux conditions énoncées dans le contrat avec le gouvernement britannique – un contrat d’une valeur de 284 millions de livres (soit plus de 444 millions de dollars).

Buckles a affirmé que le principal problème repose sur le fait que son entreprise est en ce moment même confrontée à une pénurie de personnel.  Il a toutefois insisté à plusieurs reprises: «Nous avons obtenu le contrat et nous avons travaillé dessus durant deux ans. Nous serons donc en mesure de fournir la majeure partie du personnel».

Selon le Daily Telegraph, Keith Vaz, le chef de l’enquête du parlement a fortement critiqué le G4S, les qualifiant «d’incompétents, d’amateurs, et d’irresponsables».

Il a ajouté qu’il était également «préoccupé par le fait que Buckles ne peut garantir à 100%, que chacun de ses employés ferait son travail correctement».

Version anglaise: UK Inquiry Into Olympic Security Gaffe

Epoch Times est publié dans 35 pays et en 19 langues.

 

 

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.