Une épidémie mortelle transmise par des tiques a frappé la ville de Xinyang dans la province centrale du Henan. L'hôpital est rempli à craquer de patients, mais les autorités locales essayent de dissimuler l'épidémie et le nombre de décès. Les professionnels des médias ont demandé aux autorités municipales de divulguer les détails de cette épidémie.

Ye Xianfa, un résident du canton de Shangcheng est décédé le 31 juillet suite aux morsures de tiques à l’hôpital N°154 de l’armée populaire de libération, après que sa famille ait emprunté plus de 80 000 yuans (12 500 dollars) pour le traitement. Cet hôpital se spécialise dans le traitement des maladies transmises par des tiques et est inondé de patients hospitalisés.

Pendant l'hospitalisation de Ye, ses parents ont fait connaître son état de santé sur l'Internet par microblog, tels que: «Ye est dans le coma depuis quelques jours, une forte fièvre persiste, sa vitalité diminue. Les frais médicaux montent en flèche! Chaque jour il ya des gens mordus par des tiques qui arrivent à l'hôpital N°154 de l’armée populaire de libération dans la ville de Xinyang. Les autorités locales essayent de cacher les faits. Plus de gens vont mourir si le gouvernement ne prête pas suffisamment attention à ce problème!»

Un autre microblog annonce: «Sept personnes sont décédées dans un seul village de Qilichong. L'hôpital est maintenant plein à craquer de patients mordus par des tiques. La situation est grave. Plus de personnes sont susceptibles d’être victimes. Le gouvernement municipal n'a rien fait pour contrôler l'épidémie et a même tenté de cacher la situation à la population. La santé des résidents et des vies sont sérieusement menacées».

Un médecin interviewé par Epoch Times a admis que le nombre de patients mordus par des tiques a beaucoup augmenté. Lorsqu'on lui a posé la question concernant le cas de Ye, il a d'abord essayé de la contourner, mais après avoir été questionné à plusieurs reprises, il a répondu que Ye «avait une forte fièvre pendant cinq jours avant d'être envoyé à l'hôpital et il est mort après être sorti de l'hôpital».

Dans leur douleur et indignation, les membres de la famille Ye ont dit que les résidents ne peuvent pas se permettre le traitement de morsures de tiques et qu’ils ont été obligés d'emprunter de l'argent pour soigner Ye après avoir épuisé toutes leurs économies.

Aucune organisation médicale ou fonctionnaire du gouvernement n’a signalé l’épidémie. Epoch Times a appelé plusieurs fois le Centre de contrôle des maladies de la ville de Xinyang et du canton  de Shangcheng, mais personne n'a répondu. Un employé du Centre de santé du village de Wanggang a expliqué que ses supérieurs ne lui permettaient pas de trop en parler.

He Guangwei, un journaliste associé à Time Weekly, est né et a grandi dans la ville de Xinyang. Il a proposé sur son microblog de demander trois choses au secrétaire du Parti communiste chinois de la ville de Xinyang: (a) Faire connaître et mettre à jour la situation de l'épidémie; (b) Prendre des mesures pour aider ceux qui ont été mordus par des  tiques, en particulier diminuer ou compenser  leurs frais médicaux, et (c) Punir les responsables qui ont essayé de cacher cette épidémie.

La ville de Xinyang a déjà été frappée par une épidémie transmise par des tiques ces dernières années. L'année dernière, l’hôpital N°154 de l’armée populaire de libération a également été envahi par des patients qui avaient contracté la maladie. Un médecin a dit à Epoch Times qu'il y avait quatre morts parmi les patients d’un seul médecin. Mais le médecin en charge de la salle d'urgence a déclaré que le nombre de morts était confidentiel et ne pouvait pas être révélé à des tiers.

Version anglaise: Chinese Authorities Cover Up Deadly Tick Bite Epidemic