Anglais | Chinois | Coréen | Français | Allemand | Espagnol | Japonais | Russe | Ukrainien | Hébreu | Roumain | Bulgare | Slovaque | Tchèque | Indonésien | Vietnamien
Faites un don

Un haut dirigeant du parti détaché pour sonder le cas «des 300 braves» en personne

Le village des «300 Braves » situé dans la préfecture de Botou, ville natale de Jia Qinglin

Écrit par Zheng Zhiheng, Epoch Times
10.08.2012
| A-/A+
  • Jia Qinglin dans le Grand Hall du Peuple à Beijing le 3 mars 2009. (Liu Jin/AFP/GettyImages)

Jia Qinglin, l’un des membres permanents du Politburo du PCC vient de se rendre dans la province du Hebei pour «mener des recherches», selon un communiqué officiel du mois dernier.

Une source interne a cependant déclaré à The Epoch Times que le but véritable de ce voyage était d’enquêter à la dérobée sur le cas des 300 villageois qui ont signé une pétition pour demander la libération d’un pratiquant de Falun Gong.

 En février, Wang Xiaodong a été arrêté à son domicile dans le village de Zhouguantun appartenant à la préfecture de Botou, dans la province du Hebei. Sa plus jeune sœur Wang Xiaomei a alors recueilli dans son village des signatures parfois sous forme d’empreintes digitales, parvenant finalement à mobiliser 300 ménages autour d’une pétition sollicitant la libération de Wang par les autorités. Le document a été certifié avec un cachet officiel du chef du Comité de Parti du village. Cet incident a depuis été surnommé «l’affaire des 300 braves».

Une fois arrivée et distribuée au Politburo, la pétition a nettement inquiété les dirigeants du Parti, constituant une preuve palpable de la solidarité et de la résistance contre les persécutions continues du régime communiste à l’encontre de la pratique spirituelle du Falun Gong.

Les médias d’État ont indiqué que Jia serait présent dans la province d’Hebei du 12 au 18 juillet, visitant sa ville natale, Botou, le 15 juillet.

Selon la source cependant, le but du voyage à Hebei de Jia serait de mener l’enquête sur les 300 et analyser le terrain en examinant la manière dont les Chinois perçoivent le Falun Gong.

L’indicateur  a aussi noté  que les autorités de Cangzhou et Botou n’avaient nullement signalé les détails de «l’affaire des 300 braves» aux autorités locales. En outre les autorités locales elles-mêmes ont omis de fournir les détails de l’arrestation de Wang aux autorités centrales, Botou n’étant  qu’une sous-préfecture affiliée à Cangzhou.

Depuis la visite de Jia, le chef de la police de la ville de Botou, Yang Jianjun, s’est vu muté à un poste de chef de police dans un autre comté. Toujours selon notre affidé, les changements de personnels ont déjà été résolus au Bureau de la sécurité publique.

En effet, un appel téléphonique au Bureau de la sécurité publique de la ville de Botou a permis de confirmer que Yang avait effectivement été remplacé et transféré dans le comté de Nanpi.

Ces derniers mois les sollicitations des mouvements locaux de résistance face à la répression par les autorités des pratiquants du Falun Gong ont surgi dans tout le pays. En mai, 15.000 résidents de la province d’Heilongjiang ont signé une pétition demandant une enquête sur la mort d’un pratiquant et appelant à la libération de deux autres membres de sa famille emprisonnés.

L’an dernier, les résidents de la zone de Chaoyang, dans la province du Liaoning ont aussi signé une pétition demandant aux autorités locales la libération d’un pratiquant de Falun Gong, Zhang Guoxiang, ainsi que le retour de son argent confisqué.

Version anglaise: Top Communist Official Ordered to Investigate ‘Brave 300’

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.