Le président afghan Hamid Karzaï a accepté la mise en accusation de deux ministres clés par le Parlement afghan. Cependant il a déclaré que les deux fonctionnaires devraient conserver leurs postes jusqu’à ce que soient trouvés les remplaçants adéquats.

Le ministre de la Défense, le général Rahin Wardak et le ministre de l’Intérieur, le général Bismillah Mohammadi «continueront comme personnes expérimentées et dévouées à servir leur nation et leur pays dans d’autres postes au sein du gouvernement», a déclaré M. Karzaï, selon TOLO News, un nouveau site d’informations consacré à l’Afghanistan.

Les législateurs ont accusé samedi les deux fonctionnaires de ne pas avoir prévenu les attaques à la frontière du Pakistan et de ce fait de n’avoir empêché l’assassinat de hauts responsables afghans.

Karzaï, ayant déclaré que les deux méritaient «la médaille d’honneur la plus élevée de l’État», a cependant accepté la décision du Parlement de les révoquer.

Wardak a été le ministre de la Défense du pays depuis 2004 et Bismillah a servi en tant que chef de l’armée jusqu’en 2010 avant d’être nommé ministre de l’Intérieur.

Selon The Express Tribune, un journal pakistanais, le Chef de l’espionnage de l’Afghanistan, Rahmatullah Nabil, a déclaré la semaine dernière que l’armée pakistanaise avait tiré sur plusieurs provinces en Afghanistan aux moyens de plus de 2.100 roquettes durant les quatre derniers mois, y compris Nuristan et de Kunar, tous deux situés sur la frontière avec le Pakistan.

Version anglaise: Karzai Approves Sacking of Key Afghan Officials