WASHINGTON – Lors d’un grand rassemblement sur la colline du Capitole, plus de 19  Chinois ont déclaré publiquement leur retrait du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organismes affiliés.

Leur action était inspirée par le mouvement «Quitter le PCC» ou «Tuidang», qui a permis à plus de 120 millions de Chinois de démissionner du PCC en publiant leur déclaration personnelle en ligne, en personne, par fax, par téléphone ou e-mail.

Sun Hongyan, une militante des droits de l’homme arrivée aux États-Unis comme étudiante il y a six mois, a démissionné devant une foule de 1.000 personnes agitant des banderoles pour son soutien.

En Chine, Sun a aidé des personnes expulsées de leur foyer, victimes des projets de construction financés par le gouvernement. Elle a aussi aidé des enfants atteints de maladies mortelles et dont les parents ne pouvaient pas payer leur traitement médical.

Sur la colline du Capitole, Sun a exprimé qu’elle se sentait impuissante quand elle se battait  pour défendre les droits de l’homme en Chine.

«J’ai découvert que ceux qui faisaient obstacle n’étaient pas les hommes d’affaires, désireux de développer des projets et de faire de l’argent, ce n’étaient pas non plus les gens qui enfreignent la loi, mais le gouvernement qui faisait de mauvaises choses sous prétexte de ‘servir le peuple’. Même la sécurité et les droits des militants sont violés. En fin de compte, nous avons fini par nous battre pour nos propres droits», a- t-elle déclaré.

Sun était membre de la Ligue de la jeunesse et des Jeunes pionniers, des organisations communistes utilisées par le régime communiste pour diffuser largement sa propagande aux étudiants. Après son arrivée aux États-Unis, Sun a lu les Neuf commentaires sur le Parti communiste, publié par Epoch Times à la fin de 2004 et a dit qu’elle a compris l’importance d’exposer les actions perverses du PCC. Le livre raconte l’histoire de la Chine et de sa destruction avec l’arrivée des communistes au pouvoir en 1949. Ce livre est le document de base du mouvement Tuidang

Sun a encouragé les Chinois à se positionner du côté du bien face à ce qu’elle appelle «la tyrannie du mal». Elle est fière de faire partie du mouvement Tuidang.

«Accueillons une nouvelle Chine libre du contrôle du Parti communiste», a-t-elle proposé.

M. Li de la province du Fujian était aussi parmi ceux qui se sont retirés du PCC le 13 juillet. Il a raconté ce que lui est arrivé en 2004, lorsque les fonctionnaires chinois ont confisqué sa maison et vendu sa terre. «Quand les agriculteurs n’ont plus de terre, nous perdons la source principale de nos revenus».

Dans ce contexte, M. Li a déclaré: «J’annonce solennellement qu’à partir d’aujourd’hui je ne veux plus rien à voir avec le Parti communiste chinois. J’aimerais l’annoncer publiquement pour que les gens de Chine se rendent compte de la liberté que nous avons ici, aux États-Unis. Il ne nous reste plus de temps pour garder le silence. Je suis très heureux d’annoncer ma démission du Parti communiste et de ses organismes affiliés. Il s’agit d’une prise de conscience. Maintenant, je n’ai plus rien à voir avec le Parti communiste».

Yi Rong, directrice du Bureau mondial pour démissionner du PCC qui coordonne  la campagne de démissions du Parti, a donné des certificats de démission à Sun Hongyan, M. Li et dix-sept autres personnes. Elle a exprimé son appréciation de ce qu’elle a formulé comme «éveil de leur esprit». «Les Chinois font un choix judicieux pour eux-mêmes et pour la Chine.  Grâce à cet éveil d’esprits des changements fondamentaux se déroulent chaque jour en Chine», a dit Yi Rong.

Avant le rassemblement, le vice-président du Parlement européen Edward McMillan-Scott, le membre lituanien du Parlement européen Laima Liucija Andrikiene et le membre estonien du Parlement européen Tunne Kelam-Valdo, ont publié une proclamation conjointe exprimant leur soutien du Bureau mondial pour démissionner du PCC et du mouvement Tuidang.

Version anglaise: DC Crowd Witnesses 19 Chinese Renounce Communist Party

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