Écrit par Alex Johnston, Epoch Times

Lundi, Park Geun-hye, la fille d’un ancien président autoritaire sud-coréen, a été désignée comme candidate à la présidentielle du Parti au pouvoir, devenant la première femme du pays à être choisie pour la course à la présidence.

Elle est la fille aînée de l’homme fort Park  Chung-Hee, une figure controversée en Corée du Sud qui prit le pouvoir par un coup d’État militaire en 1961 et fut assassiné en 1979.

Selon l’agence de presse Yonhap, durant les élections primaires du parti Saenuri de droite, Park Geun-hye a recueilli près de 84 % des voix parmi cinq autres candidats.

Toujours selon Yonhap, elle aurait déclaré: «j’ai l’intention d’annoncer l’ère nouvelle de l’unification de tout le monde».

Park, ayant à son actifs cinq mandats en tant que parlementaire, a déclaré que si elle était élue elle continuerait à s’engager contre la corruption du gouvernement, créerait plus d’emplois et irait vers une plus grande démocratisation.

Selon le Korean Times, elle aurait déclaré: «je vais me rendre plus stricte envers moi-même et envers mes proches», en ajoutant, «je vais mettre en place un système d’inspection spéciale pour prévenir la corruption des personnes au pouvoir et de leurs proches».

Plus encore, Park a déclaré vouloir tenter contenir la différence croissante du niveau de vie entre les riches et les pauvres.

«Je vais créer une société où il n’y aura pas de discrimination entre les travailleurs réguliers et non réguliers, et ceux qui sont vulnérables financièrement auront aussi leur chance».

L’actuel président Lee Myuung-bak n’est quant à lui plus admissible pour se représenter aux élections.

Version anglaise: First Woman Nominated in S. Korea’s Presidency