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Le régime chinois sévit contre les Tibétains après les auto-immolations

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
24.08.2012
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  • Des Tibétains exilés participent à une veillée aux chandelles, le 17 juillet 2012. La répression des Tibétains, par la Chine, est devenue encore plus rude cette semaine dans la province du Sichuan après que trois autres auto-immolations ont été rapportées. (Lobsang Wangyal/AFP/Getty Images)

La répression des Tibétains, par la Chine, est devenue encore plus rude cette semaine dans la province du Sichuan après trois nouveaux cas d’auto immolation. Il y a des rapports de  passages à tabac, tandis que des moines tibétains de haut rang sont convoqués par les fonctionnaires du Parti communiste chinois (PCC) pour un interrogatoire.

Le 15 août, International Campaign for Tibet (ICT) a rapporté, sur son site Internet, que plusieurs Tibétains de la province du Sichuan ont été «roués de coups par la police armée» et qu’un homme avait reçu de graves blessures à la tête, suite à deux auto immolations  survenues les 13 et 10 août.

«Les gens locaux qui se sont réunis lors des auto-immolations et criaient des slogans de protestations ont été confrontés à la police armée de bâtons cloutés», a rapporté ICT citant Kanyag Tsering et Losang Yeshe, deux moines exilés à Dharamsala en Inde.

Après son arrivée sur place, les policiers armés de matraques cloutées ont frappé, sans  discrimination, les manifestants et ont effectué des arrestations.

«Une personne était couverte de sang après avoir été frappée à la tête avec une matraque cloutée, mais rien de plus n’est connu de son état. Les forces de la sécurité ont alors été déployées en grand nombre dans toute la ville», ont dit les moines à ICT.

Les deux Tibétains qui se sont immolés, le 13 août, près du monastère de Kirti, ont été identifiés comme Tashi, un ancien moine de 21 ans et Lungtok, un moine tibétain d’environ vingt ans. Après s’être mis en feu, ils ont descendu la rue Ngaba qui a été nommée «la rue des héros». Les deux hommes, gravement brûlés, ont été emmenés à l’hôpital. Selon le rapport d’ICT, Lungtok est décédé.

Après ces récentes immolations, les fonctionnaires du PCC ont convoqué deux moines de haut rang au monastère de Kirti. Depuis 2009, environ une cinquantaine de Tibétains se sont immolés pour protester contre ce qu’ils décrivent comme une dure répression chinoise de leur culture et de leur religion.

«Le surveillant de la discipline et le responsable des affaires religieuses du monastère de Kirti ont été convoqués à plusieurs reprises au centre du canton de Ngaba pour des discussions», ont dit Tsering et Yeshe dans leur déclaration commune à la radio Free Asia. Ils affirment que les autorités harcèlent les moines tibétains de haut rang chaque fois qu’il y a une protestation ou une auto immolation.

D’après ces deux moines, les autorités du PCC vont maintenant essayer d’exercer davantage de contrôle sur les moines du monastère de Kirti.

 «En signe de solidarité avec les deux personnes qui se sont immolées le 13 août et pour soutenir leurs familles, tous les magasins, hôtels et restaurants appartenant à des Tibétains sont restés fermés, le 14 août, dans la ville de Ngaba», ont-ils dit à la radio Free Asia.

Selon ces moines, «de nombreux Tibétains se sont aussi rendus dans les monastères pour faire des offrandes et prier pour les manifestants décédés».

 

Version anglaise: Chinese Regime Cracks Down on Tibetans After Self-Immolations

 

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.