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L’industrie allemande du textile contre la surtaxe de l’énergie verte

Écrit par Christian Watjen, Epoch Times
27.08.2012
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  • L’électricien Andreas Schimdt contrôle des panneaux solaires d’une usine photovoltaïque avant sa mise en route à Puchneim près de Munich, Allemagne, le 16 juin 2011. La croissance de l’énergie solaire et autres énergies renouvelables sont principalement basées sur un système de prix garantis. (Christof Stache/AFP/Getty Images)

En Allemagne, trois compagnies textiles ont prévu de contester devant les tribunaux le budget supplémentaire servant à subventionner les énergies renouvelables, considéré comme la base de la forte participation allemande à la production de l’énergie éolienne et solaire

Les entreprises se plaignent du prix élevé de l’électricité qu’elles ont à payer, en raison d’un supplément de subvention pour la production verte renouvelable. Elles exigent un autre type de financement réparti de façon plus égale et la fin de la loi sur l’Energie Renouvelable (EEG).

«Les prix élevés de l’électricité nuisent aux sociétés, en particulier les petites et moyennes entreprises allemandes», déclare dans un communiqué, la Confédération Allemande de l’Industrie textile et de la Mode.

En Allemagne, les prix de l’électricité, à 0,25 euros (0,31 $) par kilowattheure, sont parmi les plus élevés de l’Union européenne.

L’association affirme que ses membres sont désavantagés sur le marché mondial face à la concurrence et qu’ils craignent une nouvelle augmentation des prix.

Les entreprises textiles se sentent confortées par un rapport publié début 2012 par l’Université de Ratisbonne, qui a jugé l’EEG inconstitutionnelle sous sa forme actuelle.

 

Selon le magazine d’informations, Der Spiegel, en 2011, les producteurs allemands d’énergies renouvelables ont reçu des subventions équivalant à 16,4 milliards d’euros (20,2 milliards de dollars).

En Allemagne, l’EEG garantit un prix fixe à 2000 personnes ou sociétés produisant de l’énergie renouvelable, selon le type d’énergie et le coût de production.

Les compagnies d’énergie doivent payer le prix de l’électricité produite par des technologies renouvelables et transférer le coût supplémentaire à leurs clients. Alors que les industries énergivores comme l’aluminium ou l’acier sont exemptes de surtaxe, la plupart des industries textiles doivent payer.

Ce type de subvention indirecte appelé «nourri dans les tarifs» (feed-in-tarifs) a été introduit dans la plupart des états de l’Union Européenne. En Allemagne, au cours de la dernière décennie, elle a stimulé une croissance accélérée dans les énergies renouvelables, en particulier dans la production d’énergie éolienne et solaire. Les énergies renouvelables sont passées de 6,4 pour cent de la production d’électricité en 2000, à 20 pour cent en 2011.

Dans le sillage de Fukushima en 2011, le gouvernement allemand a décidé d’éliminer progressivement l’énergie nucléaire et d’atteindre 80 pour cent des parts du marché des énergies renouvelables d’ici à 2050: le prétendu «Energiewende» (transformation de l’énergie).

Le 8 août, le Ministre de l’Environnement, M. Peter Altmaier à déclaré à la télévision allemande ZDF, qu’il était possible que le prix de l’électricité augmente de manière significative dans un avenir proche.

«Vous ne pouvez pas obtenir une transformation de l’énergie gratuitement», a affirmé Altmaier.

Les entreprises textiles qui protestaient initialement, ont cessé totalement de payer la surtaxe en espérant que les sociétés d’énergie les poursuivraient en justice.  Après s’être échouées, elles ont prévu de mener les entreprises elles-mêmes devant les tribunaux et de pouvoir remettre en question la loi devant la Cour constitutionnelle Allemande.

Version anglaise: German Textile Industry Pushes Back Against Green Energy

 

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