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Nucléaire: danger sur le site français de Moruroa

Écrit par Raiatea Tahana-Reese, Epoch Times
30.08.2012
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Selon l’association des anciens travailleurs et victimes de Moruroa et Fangataufa «Moruroa e Tatou» (MET) en Polynésie française, le gouvernement français aurait, depuis 2010, tenu secret le danger d’effondrement du site d’essai nucléaire de l’atoll de Moruroa, dans le Pacifique.

Le président du MET, Roland Oldham, a déclaré dans un programme de la radio «ABC Radio Australia – ondes Pacifique» que les détails de cette affaire – contenus dans un rapport divulgué par le ministre français de la Défense – auraient dû être rendus public il y a bien longtemps.

Selon lui, si l’atoll venait à s’effondrer, le matériel radioactif déversé dans le Pacifique engendrerait un tsunami dont les vagues pourraient atteindre une hauteur de quinze mètres.

«Dans cette petite zone, il y a certainement eu une douzaine de tests souterrains. Rappelons-nous que la France a effectué 193 explosions nucléaires expérimentales à Moruroa», a-t-il déclaré à la Radio.

«Si quelque chose devait arriver, sachons qu’il existe environ 150 «trous» contenant une radioactivité dangereuse  dans le sol de Moruroa».

Selon M. Oldham, l’association «MET», qui travaille pour le dédommagement des victimes des tests nucléaires français à Tahiti, a tenté de convenir d’une solution avec le gouvernement français.

Le président de l’association a, par ailleurs, fortement regretté que le rapport du gouvernement français n’ait pas été rendu public plus tôt.

Pour lui, même si seulement une partie de Moruroa venait à s’effondrer, les dommages s’avèreraient «vraiment effrayants» et auraient un impact sur la communauté internationale.

 «Je pense que cela constituerait un énorme problème pour l’environnement si la radioactivité nucléaire était diluée dans l’océan. À partir de là, nous n’aurions plus aucun contrôle sur ce qui se produirait par la suite», ajoute-t-il dans son interview à la radio.

A un moment donné, il y a eu certaines prises de conscience sur le fait que l’atoll de Moruroa pouvait s’effondrer dans la mer à cause des tests nucléaires effectués des années 60 à 90. Selon un article internet de Newsweek UK, en 1997, un an après le très contesté dernier test nucléaire, un rapport officiel avait mis en avant les risques potentiels.

Selon M. Oldham, le rapport publié aujourd’hui ne fait aucunement mention de quelque radioactivité que ce soit.

«Dans ce rapport, auquel nous avons pu accéder il n’y a pas si longtemps, ils ne parlent pas de la radioactivité», annonce-t-il à la radio. «La manière dont ils présentent les choses fait passer ces faits comme étant sans réel danger».

Dans une vidéo enregistrée le mois dernier en collaboration avec la campagne d’information sur les risques liés au nucléaire «Breaking the Nuclear Chain», M. Oldham a déclaré que Moruroa et les autres atolls ont étés le théâtre d’explosions atomiques 170 fois plus puissantes que la bombe d’Hiroshima. 

Version anglaise: French Nuclear Test Site Mururoa Atoll in Danger of Collapse

 

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