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Répression du web chinois: 10 000 arrestations

Écrit par Annie Wu, Epoch Times
02.08.2012
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  • Des internautes chinois s’amusent à des jeux en ligne dans un cybercafé à Pékin le 27 février. Plus de 10.000 personnes ont été arrêtées dans la campagne du Parti communiste chinois pour la réduction des soi-disant crimes par Internet. (Liu Jin/AFP/GettyImages)

Selon un communiqué publié par le ministère de la Sécurité publique le 25 juillet, plus de 10 000 personnes ont été arrêtées dans la campagne du Parti communiste chinois visant à réduire la criminalité sur Internet.

Le ministère a dit qu’il menait une lutte contre les sites pornographiques ou ceux qui vendent des armes à feu, des munitions, des explosifs ou des informations personnelles depuis le début de la campagne en mars. Cependant, beaucoup pensent que ces efforts ciblent en fait les détracteurs du régime qui s'expriment en ligne.

L'agence officielle Xinhua a rapporté le 24 juillet que Fu Chenghua, le chef de police de Pékin, mettait en garde les sites web qui «vendent des marchandises interdites, qui fabriquent ou répandent des rumeurs politiques [ou] attaquent le Parti, les dirigeants de l’État et le système actuel», ajoutant que les contrevenants subiraient des représailles.

Selon cet article, 5007 personnes ont été arrêtées à Pékin et près de 120 000 policiers ont été envoyés pour inspecter plus de 10 000 cafés Internet, dont 263 ont été fermés.

Le ministère mentionne qu’un total de 3,2 millions de messages en ligne a été supprimé, avec plus de 10 000 accès Internet sanctionnés à travers le pays.

Les internautes chinois soupçonnent que cette répression pourrait être une stratégie d’intimidation avant la tenue du 18e Congrès national cet automne lorsque les futurs dirigeants communistes prendront officiellement les commandes.

L'utilisateur de Twitter, «renrenping», a écrit : «Une mesure pour préserver le 18e Congrès national», ajoutant un lien à l’article de Xinhua.

Sur Sina Weibo, le service de microblogue en Chine, Zhang Xing, un avocat à Pékin, a déclaré en citant les paroles du chef de la police, Fu Chenghua : «Que signifie “attaquer le Parti et les chefs d’État”? “Attaquer” n’implique-t-il pas la critique? Mais l’article 41 de la Constitution de la République populaire de Chine stipule que les citoyens ont le droit de critiquer directement ou de faire des suggestions à tout organisme d’État ou employé du gouvernement.»

Toujours sur Weibo, An Ti, une personnalité médiatique, a aussi estimé que la répression avait lieu en prévision du congrès afin de contrôler l'opinion publique.

Depuis les deux gazouillis sur Weibo ont été supprimés.

Version anglaise: Over 10,000 Arrested in Crackdown on ‘Internet Crime’

 

 

 

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