Le rapport d’enquête final du crash du vol Rio-Paris
Les enquêteurs du bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) ont publié ce jeudi le rapport final de l’accident aérien de l’Airbus A330 d’air France sur la ligne régulière Rio de Janeiro – Paris.
Après trois années d’enquêtes et après l’une des opérations de recherche les plus massives dans l’océan Atlantique, dont deux passées dans des fouilles sous-marines méthodiques à la recherche des deux boites noires, le rapport met en cause une défaillance technique jointe aux facteurs humains, à l’origine du drame qui avait causé la mort des 228 passagers le 1er juin 2009.
En effet l’accident était la résultante de la défaillance des sondes de vitesses Pitot, et de la non-reconnaissance du décrochage par les pilotes due à un grand facteur de stress suivi d’une perte de contrôle de la situation.
La BEA a émis de nombreuses recommandations pour instruire la communauté aérienne sur les erreurs commises à éviter dans le futur dont «huit recommandations concernant la formation des pilotes et cinq la certification des avions», a précisé Jean-Paul Troadec directeur du BEA. De son côté le constructeur aéronaval Airbus a lancé un renforcement des exigences sur les sondes défaillantes et Air France a promis de faire tout le nécessaire pour améliorer la sécurité aérienne.