La Somalie ne jure que par son Parlement

The Epoch Times
30.08.2012
  • Le président somalien, Sharif Sheikh Ahmed, s’adresse aux médias de son bureau de Mogadishu le 23 juillet 2012. Le chef du gouvernement, contre la corruption, a expliqué hier qu’il espère être à nouveau élu comme président de la Corne, aujourd’hui déchirée par la guerre en Afrique alors que son mandat expire le mois prochain (Simon Maina/AFP/GettyImages)

La Somalie a élu 222 de ses membres du Parlement au cours d’une opération historique qui pousse le pays, déchiré par la guerre, vers la formation d’un gouvernement.

Le système législatif du pays a connu une période de transition depuis les huit dernières années. Le Parlement devrait atteindre 275 membres.

Le ministre de la Défense de la Somalie et le Vice-Premier ministre, Hussein Arab Isse, ont annoncé qu’il y avait des retards dans la finalisation du Parlement, afin d’éviter toute injustice potentielle ou des scandales de corruption.

«La plupart des personnes qui vont entrer au Parlement sont très instruites et très motivées» dont Isse qui a également prêté serment au Parlement, a expliqué Al-Jazeera.

La Somalie n’a pas de gouvernement central depuis 1991, suite au renversement du dictateur marxiste, Mohamed Siad Barre, déclenchant une guerre civile et des années d’instabilité.

Les Nations Unies ont salué cette décision. «La conclusion de cette transition devrait marquer le commencement d’un gouvernement plus représentatif en Somalie», selon un communiqué de l’ONU obtenu par la BBC.

«Alors que le Parlement demeure un organisme choisi plutôt qu’élu, il est essentiel qu’il coupe ses liens avec le passé des intérêts personnels, de l’anarchie et est peuplé par une nouvelle génération de politiciens somaliens, dont les femmes somaliennes qui ont leur propre représentation», a-t-il ajouté.

Version anglaise: Somalia Swears in Most of Its Parliament