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Vers une génération sans Sida?

Écrit par David Vives, Epoch Times
16.07.2012
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Alors qu’on compte 34 millions de personnes qui vivent aujourd’hui avec le virus du sida, les premiers espoirs apparaissent quant au ralentissement de sa propagation, même si beaucoup d’efforts restent à faire aux scientifiques, aux gouvernements ainsi qu’aux individus. Alors que la conférence internationale sur le sida se tiendra du 22 au 27 juillet à Washington, le Dr Anthony Fauci, un éminent virologue américain, explique que «pour la première fois, nous sommes vraiment au début de la fin de l’épidémie».

D’après lui, les antirétroviraux – le traitement qui contrôle le virus chez les personnes infectées, et qui peut également le prévenir chez les personnes séronégatives – d’aujourd’hui sont suffisamment puissants pour réduire l’infection des personnes non affectées. De plus, selon Craig Mc Clure, directeur de la section VIH/Sida de l’Unicef, l’élimination du virus du sida de la mère à l’enfant serait à «portée de main», depuis la forte réduction de sa transmission depuis 2003 (600.000 infections contre 390.000 à ce jour).

Cependant, la Commission mondiale sur le VIH, réunie ce 11 juillet, a pointé un certain nombre de problèmes résiduels dans certains pays, où la juridiction et la coutume vont à l’encontre de l’accès aux soins, et empêchent également la prévention de ce virus d’être correctement mise en place. La stigmatisation des populations homosexuelles, les actes de violences sexistes, les cas de stérilisations forcées, la criminalisation des personnes droguées, l’interdiction de services de soins dans les prisons sont parmi les difficultés rencontrées dans de nombreux pays, contribuent à la clandestinité, à la discrimination et favorisent la perpétuation d’habitudes allant à l’encontre des campagnes de santé entreprises au niveau mondial. Selon cette commission, la législation d’un pays doit être favorable à la lutte et à la prévention contre le VIH, non pas à sa propagation.

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