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Clinton à la rencontre des dirigeants égyptiens

Écrit par ack Phillips, Epoch Times
17.07.2012
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  • Le maréchal Tantawi et Clinton lors d’une réunion au ministère de la Défense le 15 Juillet au Caire, en Égypte. (Brendan Smialowski /AFP/GettyImages)

Le secrétaire d’État américain Hillary Clinton a rencontré les hauts dirigeants d’Égypte, notamment le chef militaire maréchal Tantawi Hussein, et a appelé les politiciens du pays à assurer une transition démocratique.

Durant ce week-end, le secrétaire d’État s’est aussi entretenu avec le président nouvellement élu Mohammed Morsi.

«La démocratie est complexe», a déclaré samedi Hillary Clinton: «Selon notre expérience depuis 236 ans, elle exige un dialogue, des compromis et une politique réelle. C’est pourquoi nous voulons nous rendre utiles mais nous savons que ce n’est pas aux États-Unis de décider de tout».

Bien que Mohammed Morsi ait été élu  président de la République,  le Conseil Suprême des Forces Armées (CSFA) – ayant pris la relève bien après l’éviction du président Hosni Moubarak en février 2011 – dirigé par Tantawi, exerce un pouvoir considérable en Égypte.

La semaine dernière Morsi a tenté de rétablir la chambre inférieure du parlement égyptien, l’Assemblée du peuple, qui a été dissoute à la demande de la chambre supérieure du parlement, la Haute cour constitutionnelle d’Égypte par le CSFA. La Haute cour a statué que les élections menant à la création de la chambre inférieure n’étaient pas constitutionnelles. 

Le dimanche, Hillary Clinton a précisé: «Les élections ne sont qu’un début. Ce n’est pas une fin en soi, désormais un gouvernement doit être formé en accord avec les droits de tous les citoyens égyptiens, hommes et femmes, musulmans et chrétiens, où qu’ils vivent dans le pays».

Clinton a appelé Tantawi et le CSFA à rester fidèles à leur promesse de remettre le pouvoir à un gouvernement civil fin juin.

«Nous croyons fermement que les droits universels doivent être protégés. Chacun a le droit au respect. Chacun a le droit à la liberté», a-t-elle ajouté.

Malgré les récentes controverses, Clinton a félicité le CSFA pour avoir «représenté le peuple durant la révolution, contrairement à l’armée en Syrie, qui, comme nous le voyons, perpétue le massacre de son propre peuple».

Les politiciens libéraux et chrétiens ainsi que certaines personnalités publiques ont protesté contre la visite d’Hillary Clinton en Égypte, affirmant que les États-Unis penchent en faveur des partis islamistes d’Égypte, à savoir les frères musulmans, dont Morsi et de nombreux parlementaires sont les membres.

L’évêque Marcus, par exemple, de l’église copte orthodoxe a déclaré au journal de l’État Al-Ahram avoir refusé de rencontrer le secrétaire d’État Américain afin de montrer «son rejet de l’intervention des États-Unis dans les affaires intérieures de l’Égypte, et son rejet des stratégies américaines offrant ses faveurs à tel ou tel courant politique».

Version anglaise: Clinton Meets With Egyptian Leaders

 

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