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Manger de la viande sans nuire à la planète

Écrit par Damian Robin, Epoch Times
28.07.2012
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  • (Jeff J Mitchell/Getty Images)

Londres - L’élevage laitier et la production de viande peuvent être compatibles avec une «agriculture de développement durable», précise un nouveau rapport de groupes écologistes.

On pourrait donc se passer de l’élevage industriel intensif qui a pour conséquence anormale, l’abattage des forêts en Amérique du Sud pour cultiver le soja qui nourrira les animaux au Royaume-Uni.

Le rapport Eating The Planet? Nourrir le monde sans le saccager par les Amis de la Terre (FOE) et Compassion in World Farming (CIWF), a été publié avant le Sommet mondial des Nations unies sur la sécurité alimentaire du 16 novembre.

Il se penche sur l’offre d’aliments pour le bétail, les forêts, les régimes alimentaires, l’agriculture biologique, l’agriculture humaine et la bioénergie.

Le rapport déclare : «Avec un milliard de personnes qui souffrent de malnutrition dans le monde et le même nombre de personnes atteintes d’obésité – à un niveau de surpoids morbide – la rationalisation de l’alimentation au niveau mondial sera bénéfique tant pour les pays riches que pour ceux en développement».

Duncan Pullar, d’English Beef and Lamb Executive, est d’accord avec les conclusions du rapport.

«Nous comprenons et acceptons qu’il puisse y avoir un risque de crise alimentaire imminente au cours de la prochaine décennie», a-t-il précisé.

«Le sol et le climat sont décisifs pour une grande partie de ce qui peut être changé dans l’agriculture», a expliqué M. Pullar. «Nous estimons qu’au Royaume-Uni, 60% des terres ne sont propres qu’à faire pousser de l’herbe pour le  bétail, de sorte qu’elles ne peuvent pas être utilisées directement pour l‘alimentation humaine.»

Les moutons sont la meilleure récolte sur une montagne galloise

«Dans les trois quarts du Royaume-Uni et dans une grande partie du monde, vous ne pouvez cultiver que de l’herbe pour nourrir les ruminants. Par exemple, vous ne pouvez pas faire pousser des pommes de terre sur les flancs d’une montagne galloise», fait-t-il remarquer. «Les moutons sont la meilleure récolte.»

Le rapport Eating the Planet? explique comment des entreprises individuelles, des gouvernements et des peuples peuvent réduire les effets négatifs à l’échelle mondiale.

Un porte-parole du CIWF déclare que le FOE et le CIWF mènent leur campagne sur deux fronts.

Tout d’abord, il s’agit d’interpeller les décideurs afin de mettre fin à l’élevage industriel, puis de changer la conception d’une agriculture pour laquelle «plus c’est grand, mieux c’est».

Ensuite, il faudra aider les gens à changer leurs habitudes alimentaires. Le porte-parole déplore le trop de pression qui incite à devenir végétarien. «Bien sûr, c’est utile, mais il n’est pas nécessaire d’aller si loin. Avoir un régime alimentaire plus équilibré, sans un élevage intensif, ni les déforestations est la voie à suivre», indiquait-elle.

Fergus McReynolds, responsable Environnement chez Dairy UK, déclarait : «Dairy UK travaille de façon très constructive avec plusieurs organisations environnementales et nous étudierons ce rapport avec beaucoup d’attention».

Il termine par ces mots : «Nous nous sommes activement investis pour être aux normes de l’empreinte carbone. Au cours des vingt dernières années, les exploitations agricoles ont réduit les émissions de méthane de plus de 15%. En 2020, la moitié du plastique utilisé dans toutes les bouteilles de lait sera recyclée».

Version anglaise: How to Eat Meat and Still Save the Planet

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.