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La Syrie entre en guerre civile

Écrit par David Vives, Epoch Times
17.07.2012
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  • Un garçon, devant une maison brûlée du village de Treimsa. Dans cette ville syrienne, les combats ont fait 150 morts cette semaine. (AFP PHOTO/D. Leal Olivas)

Ce lundi 16 juillet, pour la première fois depuis le début du conflit, des forces blindées ont été aperçues dans le centre de la capitale syrienne. Les forces de l’ordre, qui réprimaient les manifestants, sont désormais remplacées par des soldats armés, et les attaques aux mortiers se succèdent. Pour le régime syrien, il s’agit de poursuivre les opposants s’étant réfugiés dans les quartiers avoisinants du centre.  «Damas, vous ne l’aurez jamais», a déclaré le quotidien Al-Watan aux opposants du régime. 

La mission confiée par l’ONU à Kofi Annan s’est soldée, selon ce dernier, par un échec. «Des efforts importants ont été déployés pour essayer de résoudre cette situation de manière pacifique et politique. À l'évidence, nous n'avons pas réussi. Et peut-être n'y a-t-il aucune garantie que nous allons réussir», a-t-il avoué lors d’un entretien avec le journal Le Monde. Le Conseil national syrien, de son côté, a annoncé cesser toute coopération avec les Nations unies et la ligue arabe, perdant toute confiance dans un processus qui, selon lui, a permis à Bachar Al-Assad de gagner du temps. Aujourd’hui, malgré la proposition de l’Iran de réunir les antagonistes de ce conflit, l’idée de résoudre la crise par le dialogue n’a jamais semblée aussi lointaine.

Ce dimanche, l’intensification des combats aurait fait 105 morts dont la moitié seraient des civils; plus de 50 maisons ont été détruites. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les enlèvements et les exécutions sommaires sont devenus le quotidien d’une population vivant une situation désespérée, alors que du côté du régime, on nie en bloc ces informations. Le Comité International de la Croix-Rouge demande l’application du droit humanitaire relatif à la situation d’une guerre civile, et de la part du gouvernement syrien, le respect des blessés dans les centres de soins ainsi que l’accès de ses délégués aux détenus dans les divers centres de détention.

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