Les procureurs britanniques ont annoncé que deux anciens éditeurs de News of the World (NotW) et six autres anciens journalistes ont été inculpés pour 19 chefs d’accusations liés au scandale des écoutes illicites.

Les Services de Poursuites de la Couronne (Crown Prosecution Service ou CPS) ont déclaré mardi que Rebekah Brooks et Andy Coulson ainsi que d’anciens journalistes et cadres de l’empire médiatique de Ruppert Murdoch avaient ordonné le piratage téléphonique de plus de 600 personnes.

Les procureurs ont annoncés qu’ils possédaient suffisamment de preuves pour établir qu’il y avait eu conspiration criminelle pour accomplir des écoutes illicites. D’autres rédacteurs en chef et d’autres journalistes ont également été inculpés.

Alison Levitt QC, le principal conseiller juridique du directeur des poursuites ouvertes a déclaré: «Tous, à l’exception de Glenn Muclaire, seront accusés d’avoir comploté pour intercepter des communications sans autorisation légale du 3 octobre 2000 au 9 août 2006».

«Les communications en question sont les messages vocaux des personnes célèbres et/ou ceux qui leur sont associés», a-t-elle ajouté.

Enfin, elle a annoncé: «Les victimes du scandale des écoutes illicites comprennent l’écolière tuée Milly Dowler, Angelina Jolie, Bradd Pitt, Jude Law, Paul McCartney, la star du football Wayne Rooney, un certain nombre de politiciens et bien d’autres encore».

Murdoch a décidé la cessation du tabloïd News of the World l’année dernière, après avoir constaté que le téléphone de Milly Dowler avait été mis sur écoute par les journalistes.

Rebekah Brooks, dans un communiqué récupéré par The Independent aurait déclaré qu’elle était «désemparée et en colère» face aux accusations portées contre elle, surtout celle relative au piratage du téléphone de Milly Dowler.

«Je ne suis pas coupable de ces accusations. Je n’ai pas autorisé cela, je n’étais pas au courant de la pratique du piratage téléphonique alors que j’étais rédacteur en chef» a-t-elle dit, en ajoutant: «je me défendrais fermement contre ces allégations».

Version anglaise: Eight People Charged in UK Phone Hacking Scandal

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