Un virus frappe les centrales nucléaires iraniennes et joue en boucle du AC/DC

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
06.08.2012

Selon un rapport du laboratoire de sécurité F-Secure, les installations nucléaires iraniennes pourraient avoir été touchées par un programme malveillant qui a fermé les ordinateurs et a joué la chanson Thunderstruck du groupe de hard rock AC/DC.

D’après un email envoyé par un scientifique iranien à F-Secure, la cyberattaque a ciblé le réseau d'automatisation de l'usine de Natanz et a également affecté une usine à Fordo. «Il y avait aussi de la musique qui jouait en pleine nuit de façon aléatoire sur plusieurs des postes de travail avec le volume monté au maximum. Je crois qu'il jouait Thunderstruck d'AC/DC», pouvait-on lire. Le refrain de cette chanson est «Vous avez été… foudroyé!»

L’agence de sécurité ne confirme pas ces détails, mais dit recevoir et échanger des emails avec l'organisation iranienne de l'énergie atomique.

Pensant que la république islamiste tente d’utiliser ces installations pour développer des armes nucléaires, la plupart des puissances occidentales ont effectué un examen approfondi de celles-ci.

Ainsi, les centrales nucléaires et usines pétrolières iraniennes ont été frappées lors d’une vague de cyberattaques par les virus Stuxnet et Flamme. Ils ont accusé «l’alliance Etats Unis/Israël» d’être à l’origine de ces opérations. Le New York Times a également soutenu cette hypothèse. Stuxnet ferait partie, selon ce journal, d’un programme baptisé «Opération Jeux olympiques».  Selon l’email, dans le cas du virus «Thunderstruck», le logiciel utilisé serait Metasploit.

Ce n’est pas la première fois que cette «approche» musicale est employée par les Américains. En 1989, ils avaient harcelé jour et nuit, le Panaméen réfugié dans une mission du Vatican, en jouant des titres de rock’n roll – que le Panaméen était censé abhorrer – tels que Panama de Van Halen et I Fought The Law de la bande de punk rock britannique The Clash. En 2003, les soldats américains passaient des chansons de Metallica et de la musique de spectacle pour enfants comme Barney et Sesame street aux prisonniers irakiens qui persistaient dans leur refus de coopérer.