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L’avenir de l’ex maire de Pékin semble incertain

On s’attend à des changements inattendus dans la transition de pouvoir

Écrit par Angela Wang, Epoch Times
07.08.2012
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  • Guo Jinlong lors d’une réunion le 3 juillet 2012 à Pékin. L’avenir incertain de Guo apporte des changements inattendus dans la transition de pouvoir à venir. (Lintao Zhang/GettyImages)

Le Quotidien du Peuple, porte parole du Parti communiste chinois, a critiqué Guo Jinlong, l’ex maire de Pékin, pour son attitude envers l’incrédulité du public concernant le nombre officiel de décès provoqué par la tempête du week-end passé.

Guo et le maire adjoint de la ville ont démissionné le 25 juillet. Le commentaire critiquait Guo pour «avoir fait une erreur» dans sa manière de gérer la situation suite à la tempête.

Le Quotidien du Peuple a constaté: «En fait, en ce qui concerne les ‘mauvaises  nouvelles’, les gens sont davantage intéressés à savoir comment le gouvernement gère ‘les mauvaises nouvelles’. Au cours de ces derniers jours, le chef du Parti à Pékin a mis l’accent sur rapporter publiquement et rapidement le nombre de morts dus à des catastrophes. C’est seulement lorsqu’un reportage de bonne qualité est présenté rapidement et distribué largement qu’il pourra réduire la sensibilité des gens face au nombre de morts. Alors, les gens seront en mesure de tirer des leçons du désastre, comme avait dit Friedrich Von Engel».

Moins de vingt-quatre heures après l’orage, un taux de 37 morts avait été rapporté officiellement. Beaucoup de gens à Pékin pensent que ce chiffre est inférieur à la réalité afin d’éviter la critique du mauvais entretien de l’infrastructure de la ville, y compris du système de drainage archaïque qui pourrait avoir contribué à la forte inondation. Guo avait exigé que le gouvernement de Pékin enquête sur le taux officiel de morts la veille de sa démission.

  • Hu Jintao, le chef du Parti communiste chinois. (Prakash Singh/AFP/GettyImages)

Le 3 juillet, lors d’une réunion interne du Parti communiste chinois pour les fonctionnaires de Pékin, Guo avait été désigné comme nouveau Secrétaire du Parti communiste de Pékin, une position considérée comme beaucoup plus importante que celle de maire. Dans le passé, afin de préserver  leur pouvoir, les nouveaux dirigeants de la Chine cherchaient à placer des candidats dignes de leur confiance aux trois postes critiques: chef du bureau central de la sécurité, chef de la région militaire de Pékin et chef du Parti à Pékin. Sous le patronage de Hu Jintao, chef actuel du Parti communiste, la nouvelle fonction de Guo en tant que chef du Parti à Pékin marquait l’étape finale assurant le contrôle de Hu de ces trois positions. Guo se présentait comme un bon candidat pour la nouvelle génération des dirigeants du Politburo qui seront élus lors du 18ème Congrès national en octobre.

Shi Zhangshan, un expert sur la Chine basé à Washington, a précisé que le message du Quotidien du Peuple n’était pas du au hasard. «Le fait que le porte parole du Parti communiste nomme et critique des secrétaires du Parti à Pékin se produit très rarement au sein du Parti communiste chinois.  Il ne s’agit pas d’une décision fortuite» a expliqué Shi.

La critique du Quotidien du Peuple jette une ombre sur l’avenir de Guo. Connu sous le nom de «Renmin Ribao» en chinois, le Quotidien du Peuple a publié des articles avec de forts messages communistes durant la révolution culturelle. Ses éditoriaux sont souvent interprétés comme une annonce de changements dans la politique ou l’attribution des postes.

D’autres hauts fonctionnaires communistes en Chine ont dû quitter leurs postes suite à des incidents graves ou de mauvaise gestion de catastrophes. En 1988, Ding Guangen, l’ancien ministre des Chemins de fer, a démissionné suite à de nombreux décès provoqués par une série d’accidents ferroviaires. Meng Xuenong, un autre ancien maire de Pékin, a quitté son poste après avoir échoué à cacher la propagation de l’épidémie de SRAS dans sa ville.

Note du rédacteur: Lorsque Wang Lijun, l’ex-policier haut gradé de Chongqing, s’est enfuit au consulat des États-Unis à Chengdu le 6 février, il a déclenché une tempête politique qui ne s’est pas calmée. La bataille dans les coulisses tourne autour de la position  que prennent les responsables envers la persécution du Falun Gong. La faction aux mains ensanglantées- les anciens fonctionnaires du PCC promus par Jiang Zemin afin de mener  la persécution-cherche à éviter la responsabilité de leurs crimes et à poursuivre cette campagne. D’autres fonctionnaires refusent de continuer à participer dans la persécution. Les événements offrent clairement un choix aux fonctionnaires et aux  citoyens de Chine, ainsi qu’aux  gens à travers le monde entier: c.-à-d. soutenir ou s’opposer à la persécution du Falun Gong. L’histoire enregistrera  le choix fait par chaque personne.

Version anglaise: Former Beijing Mayor’s Future Looks Uncertain

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.