Douze millions de Français exposés à une pollution jugée anormale

Écrit par David Vives, Epoch Times
07.08.2012

D’après le bilan annuel sur la qualité de l’air, rendu public par le ministère de l’Écologie, la proportion de particules fines présentes dans l’air dépasse le seuil autorisé par les normes européennes.

Ces particules, émises pour la plupart par les voitures, le chauffage au bois, l’industrie et l’agriculture, sont à l’origine de 42.000 décès prématurés chaque année en France. Elles peuvent causer de nombreuses pathologies respiratoires. La France s’expose à des sanctions européennes.

Vu de plus près,  la concentration en monoxyde de carbone et dioxyde de soufre sont en légère baisse depuis plusieurs années. Ce n’est pas le cas des niveaux de particules fines et d’ozone, qui stagnent depuis 2000.

La pollution due à l’ozone se produit dans des conditions météorologiques précises, comme l’absence de vent, une température supérieure à 25°C. S’il fait plus chaud à 400 mètres du sol, alors la pollution se maintient au sol et peut facilement provoquer des irritations des poumons chez les personnes sensibles. Cela renforce également les risques de maladies cardio-vasculaires, ainsi que des maladies des yeux.

En plus d’une «réunion de travail prévue» le 20 septembre avec des collectivités volontaires pour expérimenter des zones d’accès restreints aux véhicules les plus polluants, une conférence environnementale aura lieu les 14 et 15 septembre. Cette dernière initiative, lancée par le ministère de l’Écologie, entre dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, une «priorité majeure» pour le Gouvernement.