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L’union bancaire européenne, une nouvelle autorité pour bientôt

Écrit par David Vives, Epoch Times
09.08.2012
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  • La Banque Centrale Européenne, à Francfort, au centre des attentions dans le projet d’union bancaire. (AFP PHOTO/Daniel Roland)

Le projet d’union européenne bancaire se précise. Avec en arrière fond, la possible sortie de la Grèce de la zone européenne, les difficultés de l’Espagne et de l’Italie à reprendre le chemin de la croissance… les attentes sont nombreuses. Présenté par les présidents du Conseil européen, de la Commission européenne, de la Banque centrale et de l’eurogroupe comme un projet capable de résoudre les problèmes liés aux dettes-souveraines, à la crise de l’euro et à la stabilisation de la croissance dans la zone euro, l’union européenne bancaire sera présentée par la Commission européenne le 11 septembre.

C’est la Banque Centrale Européenne (BCE) qui répondra de la création de cette nouvelle autorité. Cependant, son rôle sera dissocié de l’action de la BCE. L’union bancaire européenne aura un objectif de supervision et de sécurisation des marchés bancaires, en ayant des agents attitrés auprès des banques pour surveiller leurs pratiques et identifier les problèmes pour permettre à la BCE d’intervenir en amont. Son autorité lui permettra d’éliminer les banques en trop grandes difficultés, les États assurant le relais pour rembourser les liquidations.

De plus, la BCE pourra décider de l’intervention du Mécanisme Européen de Stabilité (MES) pour débloquer les fonds nécessaires aux éventuels renflouements. Celui-ci pourra ainsi directement intervenir sans passer par les États, ce qui pourra alléger leur dette – mesure intéressante pour l’Espagne, dans sa situation. 

L’harmonisation des règles du marché du crédit sera également un pas de géant pour la zone euro. En contrepartie, on peut noter dans les mesures prises une perte de souveraineté pour les États européens, bien qu’ils soient les garants du fond dont dispose le MES pour intervenir. Le capital dont dispose le MES est de 700 milliards d’euros, dont 140 promis par la France. Cela lui permettra d’emprunter encore plus en cas de renflouement bancaire.

Pour l’instant, il faudra attendre l’approbation du projet par les dirigeants européens lors du sommet des 13 et 14 septembre prochains. Selon le président de la BCE, celle-ci n’interviendra pas avant septembre, et à la condition que ceux qui réclament son aide se plient à des conditions strictes et à un encadrement.

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