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Inde: Arrestation d’un dessinateur pour sédition

Écrit par Jack Phillips, Epoch Times
13.09.2012
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  • Mumbai, 10 septembre 2012, le dessinateur Aseem Trivedi est arrêté pour sédition, ayant caricaturé la corruption du gouvernement. Il est escorté hors de la cour du Bandra Metropolitan Magistrate. Les militants exigent la libération de Trivedi affirmant que sa détention prouve que la liberté d’expression est bafouée dans le pays. (Indranil Mukherjee/AFP/GettyImages)

Un caricaturiste politique hindou assez connu a été emprisonné lundi accusé de sédition. Cette arrestation a suscité l’indignation du public.

Selon les médias hindous, Aseem Trivedi, qui a été arrêté ce week-end, a la possibilité de payer une caution pour être libre, mais a déclaré ne pas vouloir le faire exigeant que les charges retenues contre lui soient abandonnées. Il sera incarcéré jusqu’au 16 Septembre.

Le plus souvent Trivedi a dépeint la corruption endémique des fonctionnaires hindous à travers ses caricatures.

Selon le site IBN Live, il a été arrêté pour avoir publié un contenu «obscène et laid» sur sa page Internet.

Trivedi a déclaré à  NDTV qu’en ne payant pas la caution, il visait à embarrasser la police hindoue et le gouvernement. «Si dire la vérité fait de moi un traître alors j’en suis un», a-t-il déclaré.

Il a rajouté: «Si je suis retenu pour  sédition, alors que je rend service à la nation, je continuerais à le faire».

Ses partisans prétendent qu’il a été pris pour cible par les autorités indiennes pour avoir soutenu le mouvement de l’activiste Anna Hazare contre la corruption. Les dessins de Trivedi étaient placardés dans les camps de protestation de l’activiste.

Les procureurs ont déclaré que les caricatures de Trivedi  manquent  de respect pour les symboles nationaux de l’Inde.

«Il y a une ligne très fine entre le fait de dessiner  la liberté d’expression et le fait d’imager des éléments offensant  en particulier les symboles nationaux», a déclaré le ministre de l’Information et de la Radio, Ambika Soni, pour NDTV.

Cependant l’organisation India Against Corruption prétend qu’en arrêtant Trivedi, le gouvernement supprime la liberté d’expression.

L’organisation souligne enfin que «l’utilisation du chef d’accusation de «sédition» dans le cas d’Aseem Trivedi est manifestement illégale, c’est le signe net d’un phénomène paranoïaque qui ne sied pas à une démocratie mature comme l’Inde».

Version anglaise: Indian Cartoonist Jailed for Sedition Charges

 

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