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Souveraineté sur les îles Diaoyu: une longue histoire entre la Chine et le Japon

Écrit par NTD
13.09.2012
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  • Selon des documents historiques, la Chine a été la première à découvrir les îles Diaoyu sous la Dynastie Ming. De nombreux documents prouvent la souveraineté de la Chine sur ce territoire. (NTD)

La dispute autour de la souveraineté sur les îles Diaoyu aurait éclaté après que d’importants dépôts de gaz et de pétrole aient été découverts dans les eaux environnantes.

Wen Zhao, critique chinois, a expliqué: «La valeur des îles Diaoyu repose sur le droit sur les ressources naturelles. Elles ont aussi une valeur stratégique. Si l’on divise la mer par des lignes médianes, le pouvoir maritime du Japon s’étend jusqu’à la mer de Chine orientale. C’est pourquoi les autorités chinoises ressentent une menace stratégique, qui existe réellement».

Selon le principe d’occupation préventive, dans la législation internationale, les déclarations de souveraineté sur les terres inhabitées doivent rencontrer les cinq critères suivants: tentative d’occupation, déclaration de non habitation, déclaration d’occupation, action d’occupation et exécution de juridiction.

La Chine continentale et Taïwan s’accordent à dire que la Chine a été la première à découvrir les îles Diaoyu, sous la Dynastie Ming. Des documents historiques montrent que le dirigeant chinois de l’époque avait fait appliquer une juridiction effective sur ces îles. Tous ces faits prouvent que la Chine a, indiscutablement, la souveraineté sur ces îles depuis très longtemps.

Wen Zhao a poursuivi: «En fait, avant la première guerre entre le Japon et la Chine, le Japon a déclaré sa souveraineté sur les îles Diaoyu. C’est un sujet de controverse historique. L’un des points principaux de la dispute, entre les deux parties, est le Traité de Maguan, signé le 17 avril 1895 à Shimonoseki. Si les îles Diaoyu avaient été cédées au Japon sous ce traité, après la défaite du Japon lors de la Seconde Guerre mondiale le traité a été annulé. Les îles devraient être rendues, avec Taïwan, à la République de Chine».

Mais, pendant une très longue période, après la seconde guerre mondiale, les cartes officielles de la Chine, du Japon et de Taïwan n’incluent pas les îles Diaoyu. Entre 1953 et 1958, le journal officiel du PCC, le Quotidien du Peuple, a publié une série d’articles éditoriaux dans lesquels le PCC indique que «les îles Ryukyu incluent les îles Senkaku» et donc reconnaît que «ces îles n’ont jamais été considérées comme indépendantes du Japon, dans aucun accord international».

En 1972, les États-Unis ont rendu le pouvoir administratif sur les îles Ryukyu et Senkaku au Japon, sans que le régime chinois ne soulève d’objection.

Wen Zhao, critique chinois, a ajouté: «Après la Seconde Guerre mondiale, surtout après les années 70, les États-Unis ont tacitement approuvé la déclaration de souveraineté du Japon sur les îles Diaoyu parce que les États-Unis ont rendu au Japon toutes les îles Okinawa, dont les îles Diaoyu. Le Japon a réalisé, de fait, l’occupation jusqu’à aujourd’hui».

La Chine continentale et le Japon ont commencé à négocier la normalisation de leurs relations diplomatiques en 1972.

Zhou Enlai, alors Premier ministre chinois, a déclaré: «Il n’y a nul besoin d’aborder la question des îles Diaoyu. Cela n’est rien en comparaison de nos besoins de rapprochement».

Sous le règne de Deng Xiaoping, le PCC était en grand besoin de recevoir l’aide économique du Japon. Au sujet des îles Diaoyu, Deng Xiaoping a demandé de «mettre de côté les disputes pour les laisser aux générations suivantes».

Le 10 septembre dernier, le ministre chinois des Affaires étrangères a appelé « une opposition résolue et de fortes manifestations » contre l’achat des îles Diaoyu par le gouvernement japonais.

La dispute des îles Diaoyu pourrait affecter l’agenda du 18ème Congrès national en Chine.

Wu Fan, observateur politique, a dit: «Le PCC semble nerveux à l’approche du 18ème Congrès pour assurer la stabilité des politique nationale et de l’économie. Ils ne veulent pas être dérangés par le monde extérieur. C’est pourquoi le Japon a visé le Congrès national pour défier le PCC. Le PCC devait répondre aux critiques».

Les internautes chinois ont saisi cette occasion pour critiquer le régime communiste.

Wu Fan a ajouté: «Pendant les années 50 et 70, le PCC n’a jamais déclaré sa souveraineté sur les îles Diaoyu. Seuls les Taïwanais ont fait du bruit sur cette question. Donc, depuis le début, le PCC ne considérait pas les îles comme un territoire chinois. Ce n’est que récemment que le PCC a commencé à parler de ce sujet, sans vraiment agir, ce qui a déclenché une plus forte réaction publique».

Lien vers la vidéo NTD: Souveraineté sur les îles Diaoyu : une longue histoire entre la Chine et le Japon

 

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