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L’absence de Xi Jinping, futur dirigeant chinois

En l’absence d’explication, sur l’Internet chinois on trouve des rumeurs provoquant la frénésie

Écrit par Matthew Robertson et Ariel Tian, Epoch Times
13.09.2012
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  • Le Vice-président et prochain dirigeant communiste Xi Jinping lors d’une réunion politique à Pékin en mars. Xi Jinping a récemment manqué plusieurs engagements importants avec des autorités étrangères, et les internautes ont donné toute une gamme de différentes explications pour ces absences. (Feng Li/Getty Images)

La nature a horreur du vide. Et la ruée des rumeurs sur l’Internet chinois a horreur du manque d’explication – elles se multiplient pour remplir le vide. Le fait que Xi Jinping, l’actuel Vice-président du Parti communiste chinois déjà nommé comme prochain dirigeant du Parti, ait récemment  manqué plusieurs engagements officiels important, a suffi pour déchaîner les internautes.

Toutes sortes d’explications ont été données à l’absence de Xi Jinping qui devait rencontrer, le week-end passé, la Secrétaire d’État Hillary Clinton ainsi que d’autres personnes officielles étrangères. Lundi, il a manqué une autre réunion avec le Premier ministre danois Helle Thorning-Schmidt, une indication que peut- être l’une des multiples explications de son absence pourrait  être fondée.

Les autorités chinoises auraient déclaré aux fonctionnaires  américains «qu’une blessure au dos» aurait empêché Xi Jinping de rencontrer Madame Clinton. Mais cela a soulevé davantage de questions plutôt qu’à donner une réponse aux Chinois  avides de nouvelles. La dernière apparition en public de Xi remonte au 1er septembre.

Selon certains, il aurait été blessé au dos lors une tentative d’assassinat (le gilet pare-balle «Made in China» était défectueux, a plaisanté un internaute).

Non, il s’est blessé en nageant (ou peut être en jouant au football), avancent deux autres.

L’explication la plus répandue est qu’il s’est blessé au dos, ou même pire que cela, dans un accident de voiture.

Boxum, le site Internet des dissidents chinois à l’étranger a annoncé très sérieusement lundi que Xi et He Guoqiang, le chef de la Commission centrale du contrôle de la discipline, ont été blessés le 4 septembre lors de deux accidents de la route différents. Il a poursuivi en mentionnant le temps et les lieux présumés, ainsi que tous les détails pertinents.

Le rapport indique que l’hôpital militaire N° 301 est placé actuellement sous haute protection, ce qui peut amener à penser qu’il y a un fonctionnaire de haut rang en cours de traitement, dans ce lieu.

Selon Boxun, un informateur a fait savoir qu’un officier de l’armée, qui était un ardent partisan de Bo Xilai, le membre du Politburo déchu, se trouvait derrière les plans du coup d’État pour renverser Xi Jinping et s’est ainsi vengé de la manière dont Bo Xilai avait été traité.

Le rapport affirmait également que Zhou Yongkang, le tout puissant «tsar» de la sécurité, allié de Bo Xilai et de l’ancien dirigeant Jiang Zemin, est probablement impliqué dans le complot.

Boxun a retiré son article deux heures plus tard sans aucune explication.

Zhang Tianling, un professeur adjoint à l’université Georges Mason et commentateur régulier sur la politique du régime chinois, a expliqué à Epoch Times que le Ministère des Affaires étrangères est généralement rapide à nier les faits si des responsables du Parti de haut rang sont blessés ou malades, alors  cela ne signifie pas grand chose.

«Par exemple, lorsqu’on disait que Huang Ju, l’ancien Vice-premier ministre du Conseil des affaires d’État, était en phase terminale de sa maladie – même si cela était vrai – le Ministère des Affaires étrangères prétendait encore que Huang allait bien et qu’il était en convalescence», a précisé Zhang Tianling. Quelques mois plus tard, Huang est décédé suite à sa maladie.

Note de l’éditeur: Lorsque Wang Lijun, l’ancien policier haut gradé de Chongqing a fui, pour sauver sa vie, au Consulat des États-Unis à Chengdu le 6 février, il a déclenché une tempête politique qui ne s’est pas calmée. La bataille dans les coulisses tourne autour de la position que les responsables prennent envers la persécution du Falun Gong. La faction aux «mains tachées de sang» – les fonctionnaires promus par l’ancien dirigeant du PCC Jiang Zemin afin de mener la persécution – cherche à éviter la responsabilité de ses crimes et à poursuivre la campagne. D’autres fonctionnaires refusent de continuer à participer à la persécution. Les événements qui se déroulent offrent un choix aux fonctionnaires et aux citoyens de la Chine, ainsi qu’aux gens du monde entier: soutenir ou s’opposer à la persécution du Falun Gong. L’histoire enregistrera le choix de chaque personne.

Version anglaise: Next Chinese Leader, Xi Jinping, Is Missing Because

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.