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Audience du Congrès américain sur les prélèvements d’organes en Chine

Écrit par NTD
15.09.2012
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  • Plusieurs membres du Congrès américain, des enquêteurs et des témoins directs ont participé à une audience organisée par le Congrès sur les prélèvements forcés et le trafic d’organes humains en Chine continentale. (NTD)

Mercredi dernier, le Congrès américain a organisé une audience autour des prélèvements d’organes en Chine. De nombreux membres du Congrès y ont participé, ainsi que des témoins directs du trafic d’organes mis en place par des responsables au plus haut niveau du régime chinois.

Dana Rohrabacher, président du Sous-comité de la surveillance et des enquêtes du Comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis, a déclaré: «Depuis que le PCC a lancé sa répression en 1999 contre la pratique pacifique du Falun Gong qu’il qualifie de culte pervers, des milliers de personnes ont été tuées et leurs organes ont été prélevés sur leurs corps encore chauds et greffés sur le corps de riches chinois et étrangers».

Chris Smith, membre du Congrès américain, s’est exclamé: «Si cela est vrai, même le puissant terme légal «crimes contre l’humanité» semble inapproprié».

Le département d’enquête du Comité des affaires étrangères et le département des droits de l’homme ont participé à cette audience.

Les experts ont souligné que le PCC a toujours déclaré que plus de 90% des donneurs d’organes pour les greffes étaient des prisonniers condamnés à mort. Mais ces dix dernières années, le nombre de transplantations en Chine a grimpé de façon exponentielle, bien au-delà du nombre de prisonniers condamnés à mort. Cela montre que le PCC possède un immense réservoir d’organes vivants.

Damon Noto, porte-parole de DAFOH (Doctors Against Forced Organ Harvesting ou Médecins contre le prélèvement forcé d’organes), s’est indigné: «Après de nombreuses enquêtes, nous pensons que des prisonniers de conscience, dont des pratiquants de Falun Gong, des Tibétains, des Ouïgours, des Chrétiens clandestins ont été tués pour leurs organes. Beaucoup d’entre nous croyons que les pratiquants de Falun Gong sont les plus grandes victimes parce que beaucoup pensent qu’ils forment le plus grand nombre de prisonniers de conscience en Chine, aujourd’hui».

Ethan Gutmann, journaliste d’investigation, s’est entretenu avec 12 témoins et a pu déduire ce qui suit: « Je ne peux pas donner un compte exact de ces groupes assassinés, mais j’estime à 65 000 le nombre de pratiquants de Falun Gong assassinés pour leurs organes entre 2000 et 2008».

Selon lui, les prélèvements d’organes sont encouragés par le Parti communiste chinois et se déroulent dans les prisons, les camps de travail et les hôpitaux, sous le contrôle de l’armée.

Ethan Gutmann, a ajouté: «Wang Lijun lui-même a reçu un prix pour l’innovation médicale dans les prélèvements d’organes. Le centre du parti savait cela. C’est dirigé par l’état. Tout le monde peut comprendre que le mouvement des démissions du Parti ne peut être remplacé par une réforme du Parti».

Les experts ont aussi demandé que le gouvernement américain conduise une enquête et empêche ses citoyens de se rendre en Chine pour des transplantations d’organes.

Charles Li, porte-parole du Centre mondial de démission du PCC, explique que les prélèvements d’organes montrent la nature perverse du PCC. Démissionner du Parti aide les citoyens chinois à se libérer de décennies de lavage de cerveau, au sein d’une culture de violence qui est un désastre pour la société chinoise.

Dana Rohrabacher a affirmé: «C’est un crime contre l’humanité. Nous devons faire de notre mieux pour identifier les individus impliqués et les mettre sur la liste des gens qui méritent d’être présentés à la justice».

Selon les médias et les groupes de défense des droits de l’homme, Bo Xilai, responsable déchu du PCC, son épouse Gu Kailai et l’ancien directeur de police Wang Lijun, sont tous accusés d’avoir participé aux prélèvements d’organes et au trafic de corps humains.

Pour la première fois, en mai 2012, les États-Unis ont mentionné, dans leur rapport annuel sur les droits de l’homme les prélèvements forcés d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants.

Le Dr Gabriel Danovicth, professeur en médecine de la Faculté de Médecine de l’Université de Californie, a recommandé, au gouvernement américain, de prendre des mesures pour réduire le tourisme de greffes en Chine et a prié la communauté médicale de mettre un terme à tout travail de recherche ou d’éducation en collaboration avec les professionnels chinois de transplantation, sans avoir au préalable identifié les sources d’organes.

Lien vers la vidéo NTD: Audience du Congrès américain sur les prélèvements d'organes en Chine 

 

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.