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Îles Senkaku: la Chine durcit le ton

Écrit par Ariel Tian, Epoch Times
17.09.2012
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  • Le chef du Parti communiste chinois Hu Jintao lors d’une table ronde de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC), au port de la ville de Vladivostok (extrême-orient de Russie), le 9 septembre 2012.

Dans une récente série de déclarations des dirigeants communistes adressées aux fonctionnaires étrangers et journalistes de la presse d’État, le régime chinois a haussé le ton sur les revendications territoriales visant les îles Senkaku.

Lors de sa rencontre avec le Premier ministre japonais Yoshihiko Noda à la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC, le 9 Septembre 2012), le dirigeant chinois Hu Jintao a sévèrement mis en garde le Japon, en lui précisant «de tenir compte de la gravité de cette situation et de ne pas prendre la mauvaise décision».

Puis, ce fût au tour du Premier ministre Chinois Wen Jiabao, qui au cours d’une allocution prononcée à l’Université des affaires étrangères Chinoise le 10 Septembre, de déclarer que le régime et le peuple chinois chérissaient plus que toute autre nation, la souveraineté et la dignité nationale.

La Phoenix Télévision de Hong-Kong rapporte les propos de Wen Jiabao qui précise que: «même dans ces moments difficiles, nous resterons fermes. Les îles Senkaku font partie du territoire chinois. Quand il s’agit des questions de souveraineté et de territoire, le gouvernement et le peuple chinois ne cèderont  jamais».

«Voir les deux hauts dirigeants chinois tenir ensemble des déclarations fortes sur le sujet des îles Senkaku est plutôt rare», constate le quotidien japonais Asahi Shimbun, l’un des plus grands journaux du pays.

Asahi Shimbun sur son tweeter chinois (Sina Weibo) a récemment annoncé que «la Chine venait de signifier sa plus forte opposition» à l’achat prévu par le Japon des îles rocheuses et inhabitées de Senkaku, qui seraient à proximité de ressources énergétiques de la mer de Chine orientale.

Les médias d’État Chinois ont récemment diffusé de longs arguments en se référant au droit maritime chinois justifiant la souveraineté chinoise sur ces îles. Ces explications ne sont pas approuvées par la communauté internationale, qui a insisté sur la nécessité du dialogue et la conformité avec les conventions internationales.

Note de l’éditeur: Lorsque Wang Lijun, ancien chef de la sécurité de Chongqing, s’est réfugié au Consulat américain de Chengdu pour sauver sa vie, le 6 février dernier, il a déclenché une tempête politique qui ne s’est toujours pas calmée. Une bataille dans les coulisses a lieu entre les dirigeants pour la position envers la persécution du Falun Gong. La faction aux «mains sanglantes» – les fonctionnaires qui se sont vus confier par l’ancien chef du PCC Jiang Zemin, la mission de réussir la persécution – essaye de fuir la responsabilité de ses crimes et à poursuivre la campagne. D’autres responsables refusent de participer à la persécution plus longtemps. Ces événements représentent un choix évident pour les fonctionnaires et les citoyens de la Chine, ainsi que pour les gens du monde entier: soutenir ou s’opposer à la persécution du Falun Gong. L’histoire retiendra le choix fait par chaque personne.

Version anglaise: China Talks Tough About Senkaku Islands

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.