Un pratiquant de Falun Gong, de plus, meurt dans des circonstances suspectes

Écrit par NTD
20.09.2012
  • Li Hongkui, ingénieur au bureau de poste de Harbin dans la province du Heilongjiang est décédé le 28 août 2012 dans des circonstances suspectes alors qu’il se trouvait en détention policière. (NTD)

Selon Minghui.org, un site web rendant compte de la persécution du Falun Gong en Chine, Li Hongkui, ingénieur au bureau de poste de Harbin dans la province du Heilongjiang, est décédé le 28 août 2012, dans des circonstances suspectes alors qu’il était placé en détention policière. Après que le Parti communiste chinois ait lancé la persécution du Falun Gong en juillet 1999, Li Hongkui a été illégalement arrêté à trois reprises et condamné à deux peines de prison où il a passé dix ans et enduré une persécution inhumaine.

Un mois avant que la seconde peine de prison ne prenne fin, le 13 août, la famille de Li Hongkui a reçu un appel téléphonique de la prison les prévenant qu’il avait eu une hémorragie cérébrale et allait être opéré.

Après une séparation de plus de 7 ans, comment la femme de Li aurait-elle pu imaginer le revoir dans de telles circonstances?

Il était dans le coma et on lui avait ponctionné 50 ml de sang dans le cerveau. Il avait une déchirure de 3cm de long au-dessus de son oreille droite. On pouvait voir deux contusions de la largeur d’une paume sur son mollet gauche.

Après l’opération, le médecin a dit à la famille de Li qu’il avait très bien récupéré et pourrait sortir dans trois semaines.

Deux semaines plus tard, le 27 août, le médecin informe la famille que sa sortie était prévue mais que la direction de l’hôpital s’y était opposée.

Le même jour Li Hongkui a tout à coup souffert de vomissements, de tremblements et de convulsions. Le lendemain 28 août, vers 5h00 du matin, cet homme de 61 ans a eu une défaillance respiratoire et son cœur a cessé de battre.

Sa femme s’est souvenue que son mari était sous perfusion intraveineuse après l’opération et qu’elle ignorait quels médicaments on lui donnait. Rien n’indiquait qu’il était physiquement mourant et l’hôpital n’estimait pas que sa vie était en danger.

Lorsque la famille de Li a parlé avec son médecin, ce dernier a déclaré ne pas comprendre. C’était la première fois qu’il rencontrait un tel incident dans sa pratique.

Bai Qun, épouse de Li Hongkui a dit: «Personne au sein de l’hôpital, jusqu’au décès de Li Hongkui, ne nous a dit qu’il était mourant ou qu’il était en danger, personne. Mon fils a interrogé le médecin chef qui a dit qu’en arrivant au travail, le lendemain, l’infirmière lui avait appris le décès de Li Hongkui. Lui-même n’arrivait pas à le croire. Il a demandé comment c’était possible. Puis mon fils lui a demandé: «Avez-vous jamais vu un tel cas?». Il a dit: «Jamais. C’est la première fois. C’est la première fois que je vois un tel cas depuis que je suis médecin». Il l’a répété plusieurs fois, n’arrivant pas à comprendre et complètement dépassé».

Après la mort du pratiquant, la prison a essayé de faire pression sur sa famille pour obtenir la permission d’incinérer immédiatement le corps.

La famille de Li a écrit une lettre au Comité des Affaires politiques et légales posant 14 questions qui devaient être clarifiées concernant sa mort.

La famille pense que Li Hongkui a été assassiné et que les autorités carcérales étaient pressées d’incinérer le corps pour détruire les preuves et dissimuler la vérité.

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