Une petite organisation, l’Association syrienne pour la liberté, a déposé plainte auprès du parquet de Paris contre Charlie Hebdo pour avoir publié des caricatures offensantes représentant le prophète.

L’association a déposé sa plainte en affirmant que « diffuser une bande dessinée contre le prophète Mahomet n’avait servi qu’à  jeter de l’huile sur le feu», a rapporté la BBC.

Enfin les plaignants ont accusé l’hebdomadaire de «provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence nationale, raciale ou religieuse».

Mercredi, la France a annoncé la fermeture de ses ambassades, consulats, écoles et centres culturels dans 20 pays suite à la publication de ces caricatures, craignant de déclencher des protestations contre les intérêts français dans les pays arabes et musulmans.

Charlie Hebdo a publié les images pour commenter les violentes protestations dans plusieurs pays en réponse à un film anti-islam ridiculisant le prophète. Les musulmans considèrent la représentation du prophète ou d’Allah comme blasphématoire.

Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré qu’il respectait la liberté d’expression, mais que la France ne devait pas conforter la parution de telles caricatures. «Une telle provocation» n’est selon lui d’aucune utilité, et, selon France 24, il a encouragé à ce «que la raison prévale».

Selon la chaine, le rédacteur en chef de Charlie Hebdo, Stéphane Charbonnier a déclaré que cette publication «n’est pas responsable de la fermeture des écoles ou des ambassades, ou de la violence dans le reste du monde».

Version anglaise: Complaint Filed Against French Magazine Over Cartoons