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ONU: Obama dénonce l’intolérance et en appelle au respect des droits fondamentaux

Écrit par Shar Adams, Epoch Times
28.09.2012
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  • Le président américain Barack Obama lors de l’Assemblée générale des Nations Unies le 25 Septembre 2012, à New York. (John Moore/Getty Images)

WASHINGTON – Mardi, dans son discours devant les Nations unies, le président Obama a mis l’accent sur la crise au Moyen-Orient pour dénoncer l’intolérance, tout en soulignant l’importance du droit à la liberté d’expression et à l’autodétermination.

«Aujourd’hui, nous devons affirmer que cette violence et cette intolérance n’ont pas leur place au sein de l’Organisation des Nations unies», a déclaré M. Obama.

Le président a commencé par rendre hommage à l’ambassadeur américain en Libye, Christopher Stevens, tué lors des attentats contre le consulat américain à Benghazi. Il a ensuite décrit des attaques similaires sur des bâtiments officiels américains en Égypte, au Pakistan, au Yémen les tenant pour des agressions des valeurs fondamentales de l’ONU.

«Ce sont aussi des attaques contre les idéaux sur lesquels ont été fondées les Nations unies», a-t-il ajouté, «à savoir que les gens peuvent résoudre leurs différends de manière pacifique; que la diplomatie peut remplacer la guerre, que dans un monde où nous dépendons tous les uns des autres, nous avons tout intérêt à travailler vers une plus grande pertinence et vers la sécurité de nos citoyens».

Le président a abordé le problème urgent du Moyen-Orient, annonçant aux dirigeants du monde entier que l’Amérique saurait prendre des sanctions contre ceux qui «persécutent» la Syrie et donner son soutien à ceux qui travaillent pour le «bien commun».

Il a réaffirmé la position de son administration concernant l’Iran: «Les États-Unis feront ce qu’il faudra pour empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire.»

Il a appelé les Israéliens et les Palestiniens à abandonner les années de conflit en répétant le but de la politique américaine.

«La route est dure, mais la destination est claire – à savoir un État juif d’Israël sûr, et une Palestine indépendante et prospère», a-t-il dit.

Tolérance

La vidéo «dégoûtante et cruelle» qui a déclenché les attaques ne représente pas le point de vue des Américains, tout comme les attaques extrémistes sur les bâtiments américains ne représentent pas l’ensemble des croyants de l’Islam, a-t-il expliqué, rappelant aux dirigeants du monde entier que bien plus d’adeptes musulmans sont morts de l’extrémisme islamique que ceux d’autres croyances.

Obama a ajouté que les États-Unis n’interdiraient cependant pas cette vidéo, eut égard au fait que la liberté d’expression est une valeur fondamentale des États-Unis, même si les opinions exprimées font parfois offense.

«L’arme la plus puissante contre un discours de haine n’est pas la répression, mais bien plus la parole, la voix de la tolérance qui nous rallie contre le sectarisme et le blasphème, et soulève les valeurs de la compréhension et du respect mutuel», a-t-il dit.

Obama a averti que «l’intolérance et la violence» contre l’Occident pourraient d’abord servir de pont pour joindre diverses parties, mais qu’elle conduirait finalement, «non à la force ni à la prospérité, mais au chaos».

Il a remémoré les manifestations pacifiques du Printemps arabe, en disant qu’elles avaient apporté «plus de changements dans les pays à majorité musulmane qu’une décennie de violence», mais a reconnu que pour atteindre la «liberté réelle» c’était un «travail difficile».

«Cela dépend de la liberté des citoyens à pouvoir exprimer leurs opinions et s’assembler sans crainte, tout dépend de la primauté de la loi et de son application régulière qui garantit le droit de tous les peuples», a-t-il souligné.

Faisant un clin d’œil à la montée des tensions dans les eaux au sud de la Chine, Barack Obama a appelé les dirigeants à ne pas attiser les nationalismes pour détourner l’attention des problèmes réels de tutorat et d’économie.

«Les gens au pouvoir doivent résister à la tentation de réprimer les dissidences. Dans une conjoncture économique difficile, les pays peuvent être tentés de se rallier autour d’ennemis supposés, chez eux et à l’étranger, plutôt que de se concentrer sur le travail minutieux de mener à bien des réformes», a-t-il expliqué.

Les gouvernements, a-t-il dit, doivent établir la confiance et servir leurs peuples, et non leurs propres intérêts.

«Tant d’attention dans notre monde nous pousse vers ce qui nous divise. Mais... quand on débroussaille tout cela, on constate que les gens se battent pour la liberté de décider de leur destin; pour la dignité qui vient du travail, du confort issu de la foi et de la justice qui existe lorsque les gouvernements servent leur peuple, et non pas l’inverse», a ajouté Obama.

Version anglaise: UN: Obama Denounces Intolerance, Calls for Basic Rights

 

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