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Éric-Gilles Séralini démontre la nocivité des OGM

Écrit par Ivo Paulovic, Epoch Times
30.09.2012
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Le 19 septembre la revue renommée Food and Chemical Toxicology publiait les résultats d’une étude de l’équipe des chercheurs français sur la toxicité des Organismes Génétiquement Modifiés ou OGM. L’équipe de chercheurs de Éric-Gilles Séralini à l’université de Caen a fait l’expérience de nourrir des rats exclusivement avec des organismes génétiquement modifiés notamment le maïs NK 603 avec ou sans pesticides et comparer leur état de santé avec ceux nourris d’aliments sans OGM.

Les résultats sont sans appel, les rats nourris avec le maïs OGM traité ou non par l’herbicide Roundup ou alimentés en eau à faible dose de Roundup, déclenchent 2 à 3 fois plus de tumeurs cancéreuses durant leur vie et 50% à 80% d’entre eux sont atteints de tumeurs graves et de déformation énormes.

Une lutte pour la vérité qui dure depuis plus de 15 ans

Depuis la commercialisation des Organismes Génétiquement Modifiés par des sociétés comme Monsanto, Pioneer, Aventis ou Bayer de par le monde, des voix se lèvent pour alerter l’opinion publique sur leur éventuelle dangerosité. Déjà en 1993 la «Via Campesina» luttait pour interdire les OGM et en 1996 Greenpeace lancait une campagne massive contre eux.

Éric-Gilles Séralini devient un expert dans deux commissions gouvernementales françaises pour évaluer les OGM et après leur commercialisation il présida le conseil scientifique de Comité de Recherche et d’Information Indépendantes sur le Génie Génétique (CRIIGEN). En 2000 il publie «OGM le vrai débat» et en 2003 il publie «Génétiquement incorrect» où il s’efforce de démonter toutes les dérives du génie génétique, qui se trouve face à l’imprévisibilité du génome et des résultats qui s’avèrent dans la majorité des cas monstrueux. 

Cette nouvelle étude du nom de «In Vivo» s’est déroulée dans le secret total prenant toutes les précautions, comme le cryptage des courriels, l’interdiction des conversations téléphoniques, et le lancement d’une étude leurre pour éviter des coups de Jarnac des multinationales de la semence.

L’implacabilité des résultats fait froid dans le dos, les organes épurateurs des rats nourris aux OGM sont atteints d’anomalies marqués ou sévères, l’apparition de tumeurs mammaires allant jusqu’à 25% de poids des rats testés, avec une fréquence de 2 à 5 fois supérieure que chez des rats nourris sans OGM.

Autre fait marquant les tumeurs surviennent 3 mois plus tôt chez les femelles et 20 mois plus tôt chez les mâles, ce qui chez un animal ayant 2 ans d’espérance de vie équivaut à plus de la moitié de sa vie.

Une étude qui relance le débat

Face à ces révélations l’ex ministre de l’environnement Corinne-Lepage exige des comptes auprès des politiques, des experts, des agences sanitaires et de la Commission Européenne qui se sont opposés auparavant à la réalisation des études sur l’impact physiologique des OGM. De quoi relancer le débat sur la sécurité alimentaire et la lutte des pros et anti-OGM et remettre en question «l’équivalence de substance» qui stipule qu’une plante OGM est identique à une plante homologue naturelle, ce qui qui évite aux OGM la soumission aux tests de conformité et d’inoffensivité. Les enjeux économiques sont de taille quand on sait que le fameux maïs NK 603 est cultivé sur 80% des sols agraires américains.

Quant au gouvernement français, il réagit en adoptant des mesures d’urgence qui prévoient de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) et la transmission du dossier à l’Autorité Européenne de sécurité des aliments (Efsa). Dans le cas où les agences confirment les résultats de Séralini le gouvernement «demandera aux autorités européennes de prendre toutes les mesures nécessaires en termes de protection de la santé humaine et animale, mesures qui pourront aller jusqu'à suspendre en urgence l'autorisation d'importation dans l'Union européenne du mais NK 603, dans l'attente d'un réexamen de ce produit sur la base de méthodes d'évaluation renforcées».

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.