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Le PCC et son commerce de la mort

Écrit par NTD
03.09.2012
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  • Des condamnés à mort sont exécutés par injection létale et envoyés dans les fours crématoires, parfois même avant leur mort cérébrale. (eastday.com/NTD)

Dans la lignée du projet des wagons à gaz imaginé par les nazis pour exécuter les criminels, les Juifs et les personnes mentalement déficientes, le Parti communiste chinois a mis au point une camionnette de la mort, mobile et équipée d’une haute technologie. Un moyen plus efficace pour exécuter les prisonniers que la traditionnelle balle dans la tête.

Les essais de ce centre d’exécution mobile ont commencé en 2006. Aujourd’hui, ces véhicules se trouvent partout en Chine. Leur nombre exact reste un secret d’état.

Voici l’histoire d’un internaute qui a avoué avoir conduit l’une de ces camionnettes de la mort, pendant deux ans.

Ses informations n’ont pas pu être vérifiées indépendamment par NTD.

Selon l’internaute, la personne exécutée reçoit deux injections. La première est un anesthésiant, la seconde une solution provoquant l’arrêt cardiaque. Au bout d’une minute, le prisonnier est pris de spasmes de plus en plus intenses avant de se calmer. Cela prend entre 5 à 8 minutes.

Si l’injection létale est infligée sur le chemin du crématorium, il arrive que le prisonnier soit porté dans les flammes encore parcouru de spasmes, c’est-à-dire avant la mort cérébrale.

Le Professeur de la Faculté de Médecine à l’université de Yale, Xu Jianchao a expliqué: «La mort cérébrale veut dire que le cerveau n’a plus aucune activité centrale et est complètement mort. Après l’arrêt cardiaque, cela ne veut pas dire que cette personne est morte. Pendant 10 minutes d’arrêt cardiaque, si le cœur peut recommencer à battre, la personne survivra sans problème. Le problème, mis en question ici, est que les prisonniers soient pris de spasmes après les injections. C’est assez étrange, parce que dans les pays occidentaux, l’injection permet aux personnes de mourir paisiblement».

Selon Xu Jianchao, il faut attendre un certain temps après une injection létale. Alors, pourquoi les corps doivent-ils être brûlés aussi rapidement?

Lin Zixu, un commentateur des affaires courantes en Chine, a dit: «Cela vaut la peine d’être pris en considération. En 2009, Huang Jiefu, le Vice-ministre chinois de la santé, affirmait que les prisonniers ne constituaient pas une source satisfaisante d’organes humains. Pour pouvoir prélever leurs organes, il faut d’abord obtenir un accord signé de leur main. De ce qu’il a dit, on peut comprendre qu’il reconnaissait l’existence de prélèvements d’organes sur les prisonniers exécutés en Chine communiste».

Dans un article de 2006 intitulé La Chine rend la peine capitale mobile, USA Today expliquait que le but des camionnettes d’exécutions était de rendre confortable et efficace le prélèvement et la vente des organes des prisonniers exécutés.

Selon Amnesty International, en comparaison à la fusillade, l’injection létale est une méthode plus efficace pour le prélèvement d’organes. Amnesty International possède de solides preuves montrant que la police, les tribunaux et les hôpitaux du PCC sont impliqués dans le trafic d’organes.

Wang Wenyi est diplômée de la Faculté de Médecine américaine du mont Sinaï. Elle suit les allégations de trafic d’organes depuis les premières suspicions en Chine. Mais selon elle, les condamnés à mort ne sont pas les seuls concernés. Les prisonniers de conscience comme les pratiquants de Falun Gong ou les Ouïgours sont également victimes.

Elle a ajouté: «Sur les lieux d’exécution, un groupe de médecins attend. Après que le prisonnier a reçu l’injection et avant sa mort, les médecins prélèvent ses organes. Lors d’audience au Congrès américain, on a entendu plusieurs cas comme cela. Le médecin Wang Guoqi a témoigné sous serment de ce qu’il a vu».

 

Ce médecin a raconté ce dont il avait été témoin. Après l’injection, les reins du prisonnier étaient retirés en deux minutes et ensuite un autre médecin emmenait le corps au crématorium et dans une petite pièce à côté du four crématoire, ils retiraient les membres du prisonnier, la peau de sa poitrine et de son dos qu’ils plaçaient dans une solution de cryoconservation. Les cornées étaient aussi prélevées.

 

Lin Zixu a dévoilé: «Le PCC a une longue histoire de prélèvements et de vente d’organes humains. Depuis le début de la persécution du Falun Gong surtout, ce genre de crime a atteint des extrêmes. Les responsables du PCC n’ont plus aucun scrupule pour amasser des profits».

 

Un nouveau livre intitulé: Organes d’état: Les abus des prélèvements en Chine, a été publié en 2012, par une équipe de médecins et d’experts. Les prélèvements d’organes sont devenus le cauchemar moderne. Aussi horrible que cela puisse paraître, cela est bien réel.

Lien de la vidéo NTD: Le commerce de la mort du PCC

 

Plus de 204 720 056 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.