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Envers et contre tous, l’Iran poursuit son programme d’enrichissement d’uranium

Écrit par David Vives, Epoch Times
03.09.2012
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  • Image prise en 2009 montrant un site nucléaire iranien qui, selon l’AIEA, raffine de l’uranium à 20%. Depuis janvier 2012, les grandes puissances suspectent fortement l’Iran d’entretenir des programmes secrets d’armements atomiques dans des bunkers enfouis sous des montagnes. (/PHOTOGETTY IMAGE)

L’Iran, qui a reçu les représentants de 120 pays  jeudi et vendredi derniers lors du 16e sommet des  pays non alignés, a réservé un accueil particulier à ces derniers. Photos des scientifiques nucléaires tués et de leurs enfants, considérés comme des «martyrs», exposition des carcasses de leurs voitures détruites, slogans sur le «droit inaliénable» de l’Iran à enrichir l’uranium… Alors que l’origine israélienne de ces attentats n’est un secret pour personne, la volonté du régime de Téhéran est claire: le sommet est devenu la vitrine d’«une démonstration de pouvoir contre l’arrogance globale».

Ban Ki Moon a tenu à être présent à Téhéran, malgré l’avis général des pays occidentaux de maintenir le blocus diplomatique. Le secrétaire général de l’ONU a ainsi appelé l’Iran à respecter les résolutions de l’ONU le concernant – une recommandation déjà répétée des dizaines de fois par la communauté internationale.

Par un hasard de calendrier, le rapport de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique a été rendu le jeudi soir. En surface, les grandes puissances ont déclaré vouloir fixer une date avec Téhéran pour entamer un «dialogue sérieux» et exigent de pouvoir se rendre dans des lieux où l’ont suspecte des tests d’explosions nucléaires.

En coulisses, l’entêtement de Téhéran est de plus en plus suspect. Le double discours et l’attitude du régime face à Israël, qu’il qualifie ouvertement de «tumeur cancéreuse», s’accompagne de dissimulations troublantes. Certains sites militaires visités par des inspecteurs de l’ONU ont connu des travaux de terrassement et d’aménagement.

Le rapport indique également qu’en trois mois, le nombre de centrifugeuses destinées à l’enrichissement d’uranium aurait doublé.

L’intransigeance iranienne se poursuit, malgré l’isolation grandissante de son gouvernement. Un chercheur égyptien, Mustafa el-Labbad, indique que «Téhéran se trouve aujourd'hui en position de faiblesse». «Souvenez-vous de 2006, après la guerre entre Israël et le Hezbollah libanais. Téhéran s'était imposé comme un des acteurs majeurs de l'axe du refus (incluant la Syrie, le parti de Dieu chiite et le Hamas) contre Israël et l'Amérique. Aujourd'hui, la donne a changé. Son allié syrien est au pied du mur, le lobby israélien met la pression sur Washington pour intervenir militairement en Iran et l'économie iranienne souffre des sanctions internationales».

Les Etats-Unis ont récemment annoncé que la porte de la diplomatie ne serait pas «éternellement ouverte». Face à la demande de renforts d’Israël, Barack Obama a affirmé disposer de missiles capables d’exploser à 65 mètres sous terre, pouvant ainsi atteindre des installations nucléaires cachées sous des montagnes.

Plus de 204 718 434 personnes ont démissionné du PCC et de ses organisations.