Le slogan «Le Parti communiste chinois mérite une mort terrible» est apparu en gros caractères sur la page d’accueil du site officiel du bureau de la sécurité publique de la ville de Heyuan, province du Guangdong, entre le 22 et le 27 août, avant que le site ne soit arrêté et restauré.

Le PSB est l’agence qui généralement surveille et censure l’Internet, en bloquant le contenu politiquement sensible et en réprimant les dissidents. Les internautes étaient contents  de constater qu’une attaque, quoique brève, avait réussi à bloquer les bloqueurs.

Les cas de piratages

Le site Internet de l’université de Nankai dans la ville de Tianjin a été piraté avant le 1er juillet. Les mots «Faisons tomber le Parti communiste chinois!», y ont été insérés en gros caractères noirs.

Le 12 avril, une image de pierre tombale sur laquelle avait été gravé le nom du Parti communiste chinois a été mise sur le site du Bureau de la lutte contre la pauvreté du Conseil d’État.

Sur de nombreux sites de gouvernements locaux, les gens ont été appelés à «faire tomber le Parti communiste chinois!»

Sur le site de l’école du Parti du canton de Yiyuan de la province du Shandong, les pirates ont appelé les gens à «renverser le Parti communiste et construire une nouvelle Chine!»

Le 28 avril, sur le site du Bureau de la justice de la ville de Huangshan, on pouvait voir le slogan suivant: «Si le Parti communiste n’est pas éliminé, des calamités vont frapper la Chine! Eliminons le Parti communiste!».

Le 5 mai, sur des sites officiels de la lutte contre la corruption, des pirates ont inséré des mots de soutien à Chen Guangchen, l’avocat aveugle, et ont appelé à renverser le Parti communiste.

«La pérennité du Parti communiste est contre la Loi du Ciel!» a été publié sur un site du régime de la ville de Baoji dans la province du Shaanxi le 12 mai.

Une série de piratage de sites du régime chinois a eu lieu au cours des six derniers mois ; les analystes y voient une manifestation de résistance face à la répression des droits de l’homme, des abus de pouvoir et de la censure incessante du Parti.

«Bien fait. Un grand merci à tous ces justes pirates pour leur soutien aux Chinois ordinaires», a écrit un internaute après avoir vu l’image du site piraté.

De nombreux autres sites d’organismes du régime chinois à différents niveaux ont été attaqués par des pirates anonymes, y compris avec des slogans du genre «mettons fin au Parti communiste».

«Je n’ai jamais eu une bonne impression des pirates cybernétiques, mais maintenant je me rends compte qu’ils sont pas mal du tout », a écrit à ce sujet un lecteur dans la section des commentaires d’Epoch Times en chinois. «Plus il y en a, mieux c’est».

Version anglaise: Guangdong PSB Website Hacked, Cheering Netizens