Le gouvernement de Birmanie a annoncé le 23 août que 2082 noms allaient être effacés de la liste noire, créée pour permettre ou empêcher les gens de sortir du pays. Plus de 4000 autres resteront sur cette liste, selon le journal d’état New Light of Myanmar. Ces noms ont été placés sur la liste par l’ancienne junte militaire qui a gouverné la Birmanie pendant des décennies, cédant le pouvoir au gouvernement civil l’année dernière.

«Dans le passé, les sociétés et les personnes provenant de tous les domaines y compris les journalistes, ont été mis sur cette liste noire et bannies par le gouvernement dans l’intérêt national» selon le New Light, ajoutant que «le gouvernement a levé l’interdiction en accord avec le système de réforme».

Aucun détail n’a été donné quant à ceux qui ont été enlevés de la liste, mais le rapport indiquait que les citoyens Birmans habitant l’étranger seraient informés et autorisés à rentrer chez eux.

Depuis qu’un gouvernement civil dirige la Birmanie, un nombre important de réformes a été mis en place, dont la libération des prisonniers politiques et de l’opposition, mais les groupes des droits de l’homme ont affirmé que les problèmes existent toujours dans le pays du Sud-Est asiatique.

Cette décision intervient le lendemain de l’annonce d’un remaniement ministériel par le Président de Birmanie, Thein Sein, qui selon les analystes est un autre mouvement vers la réforme, a rapporté le magazine Irrawaddy.

Version anglaise: Burma Removes 2,000 From National Blacklist