Un fonctionnaire de la Sécurité Publique se suicide en Chine du sud

Écrit par Sarah Le et Ariel Tian, Epoch Times
18.01.2013
  • Qi Xiaolin, l’adjoint au chef du Bureau de Sécurité Publique à Guangzhou, s’est récemment suicidé, d’après les rapports de la presse officielle. (Weibo.com)

Qi Xiaolin, le Secrétaire Adjoint du Parti du Bureau Municipal de Sécurité Publique de Guangzhou, la capitale de la Province de Guangdong dans le sud, s’est donné la mort le 8 Janvier aux environs de 6 h du soir, selon les rapports des médias d’État chinois.

Le nom de cet homme de 55 ans a été retiré de la liste des dirigeants sur le site internet officiel du Bureau Municipal de Sécurité Publique de Guangzhou avant que la nouvelle soit annoncée; il était, à l’origine, en troisième position sur cette liste.

Le Bureau Municipal de Sécurité Publique de Guangzhou a déclaré que le suicide de Qi était dû à de la dépression et autres maladies.

La mort de Qi n’est qu’une parmi un grand nombre de récents suicides et autres «morts non-naturelles» parmi les fonctionnaires du Parti Communiste Chinois (PCC), dont beaucoup ont été expliqués comme étant le résultat de dépression, selon un rapport du Phoenix Weekly.

Des sources déclarent que quand Wang Lijun, ancien policier en chef de la mégalopole de Chongqing, s’est enfui au Consulat des États-Unis l’année dernière, la faction menée par l’ex-leader Jiang Zemin a été jetée dans le désarroi le plus complet.

Zhou Yongkang a alors transmit jour après jour le pouvoir sur les affaires quotidiennes au Comité des Affaires Législatives et Politiques (CALP), lequel contrôle les forces de sécurité, et ensuite au 18ème Congrès du Parti au mois de novembre, le secrétaire de cet organe ne faisait plus désormais partie de l’organe supérieur du pouvoir en Chine, mais simplement du Politburo, qui se situe au-dessous du Comité Permanent. Ces changements ont alarmé les officiels qui avaient compté sur le CALP pour leur fournir des sources de revenu.

On dit que l’anxiété s’est répandue dans l’ensemble du Bureau Public de Sécurité, le système des camps de travail, et d’autres éléments des forces de sécurité, ont amené les cadres à s’inquiéter que l’on fasse d’eux des boucs émissaires pour les vastes violations de droits de l’homme supervisées par le CALP au cours de la dernière décennie.

La pression sur la faction Jiang a augmenté après que le nouveau dirigeant Xi Jinping ait fait une déclaration à une réunion politique le 4 Décembre, déclaration qui a obtenu le soutien public: «Un pays gouverné par la loi devrait d’abord être gouverné par la constitution, et une gestion légitime devrait être basée sur la constitution».

Qui plus est, des voix pour les Droits de l’Homme au-delà des mers ont demandé que l’on fasse passer en justice les persécuteurs de la pratique de méditation Falun Gong. Le mois dernier, l’ancien leader Hu Jintao a personnellement visité Yancheng dans la Province de Jiangsu, soi-disant pour enquêter en personne sur l’appel de deux pratiquants de Falun Gong, fils d’un officier supérieur du Parti, qui ont exigé des excuses et une compensation pour avoir été détenus et torturés hors de tout processus légal.

Version anglaise: Public Security Official Commits Suicide in Southern China

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