Un droit «historique» pour les sans-abri en Écosse

Écrit par Epoch Times
18.01.2013

La législation qui vise à mettre fin de façon efficace à l’errance des sans-abris en Écosse est entrée en vigueur début 2013. Selon le journal Daily Record, cette nouvelle loi prévoit qu’un sans domicile fixe (SDF) comme Any Scot, devenu sans-abri par les aléas de la vie, trouve un hébergement. Auparavant, seules les personnes avec des enfants, ou celles appartenant à des groupes prioritaires y avaient droit.

«C’est un jour historique dans la lutte contre le mal logement», a déclaré Nicola Sturgeon, vice-Première ministre et ministre de la Santé et du Bien-être de l’Écosse. «Je sais combien c’est douloureux et traumatisant d’être SDF, car j’ai travaillé étroitement avec des ménages confrontés à la perspective de perdre leur toit».

Cette nouvelle loi qui vient d’être adoptée permettra chaque année à 3.000 personnes de bénéficier d’un hébergement. Selon la vice-ministre, «il est tout à fait normal de fournir cette sécurité à nos concitoyens, dans un moment de crise pareil. C’est un signal que nous envoyons, disant que nous sommes là pour les aider, que l’espoir est permis, et que l’État fera tout ce qu’il peut».

C’est une mesure qui a fait partie d’un projet dévoilé il y a une dizaine d’années et dont l’objectif est de mettre fin à l’errance en Écosse.

«Ce n’est pas encore le moment de nous auto-congratuler. Nous devons plutôt redoubler d’efforts et nous assurer que l’engagement est respecté dans les faits dans tout le pays», a précisé Sturgeon.

La vice-ministre a ajouté que l’Écosse a un budget de près de 366.000 euros pour les deux prochaines années, ce qui permettra aux autorités locales de disposer des ressources pour lutter contre l’errance.

«Les statistiques du mal logement sont en baisse; aujourd’hui, nous avons fait un grand pas en avant pour l’Écosse», se réjouit-elle.

Selon la BBC, les chiffres officiels montrent que le taux du mal logement en février est tombé à son plus bas niveau depuis dix ans. En début d’année, le gouvernement écossais avait signalé sa ferme volonté de trouver d’autres mesures efficaces, qui éviteront aux citoyens d’avoir besoin de l’assistance du gouvernement pour le logement.

Dans un communiqué publié en novembre dernier, Mary Taylor, directrice de la Fédération des associations écossaises du logement, déclarait: «Il reste des défis à relever pour s’assurer qu’un nombre suffisant de logements sont construits», en indiquant qu’une partie du problème réside au sein des réformes sociales du Royaume-Uni.

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