Shen Yun laisse une impression de légèreté

Écrit par Nathalie Dieul et Mathieu Côté-Desjardins, Epoch Times
04.01.2013
  • Nicolas Ponich, professeur de philosophie au collégial, accompagné de Johanne Ducharme, designer chez Reitmans lors de la deuxième représentation de Shen Yun à Montréal, le 4 janvier. (Mathieu Côté-Desjardins/Époque Times)

Les artistes de Shen Yun croient que pour créer la beauté, il faut d’abord cultiver la beauté et la pureté intérieures. En plus de leur entraînement quotidien de danse ou de musique, les danseurs de la compagnie font un travail de longue haleine pour améliorer leur caractère selon les valeurs de la Chine ancienne. Ce travail intérieur, tout un chacun peut le ressentir lorsqu’il voit un spectacle de Shen Yun.

Parmi la foule qui a assisté à la deuxième représentation de la célèbre compagnie de danse classique chinoise, un professeur de philosophie au collégial, Nicolas Ponich était accompagné de Johanne Ducharme, designer chez Reitmans. Tous les deux ont apprécié l’ensemble du spectacle dans tous ses aspects, et chacun d’entre eux a eu un coup de cœur pour un aspect en particulier.

Il est certain que les costumes de Shen Yun émerveillent le public. Toutes les minutes, les histoires, les décors, et les costumes changent. Les vêtements,  les accessoires, les coiffes et les souliers sont tous faits à la main, un travail d’une grande patience. Les agencements de couleurs sont inspirants pour tous les spectateurs, en particulier pour les designers de mode.

Johanne Ducharme est elle aussi tombée sous le charme. Elle a surtout aimé les couleurs, «le changement des costumes […] Je trouvais que chaque tableau était très intéressant».

M. Ponich, quant à lui, a été particulièrement touché par «la profondeur philosophique de pensée derrière ça, j'apprécie ça les choses qui ont une profondeur; ça m'apaise».

Selon lui, il y a «un sens qui est donné aux mouvements et à la danse: c'est comme une aile», détaillait-il en évoquant l’impression de légèreté que le spectacle lui laissait.

Le Yun, qui est l’aspect le plus important de la danse classique chinoise est ce qui donne l’impression de légèreté. Ce terme est difficile à traduire, il est le sens profond que le danseur exprime par le mouvement. Le professeur de philosophie a bien compris ce concept qu’on ne peut saisir qu’avec son âme.

Epoch Times est un fier partenaire média de la tournée 2013 de Shen Yun Performing Arts.